The chat will start when you send the first message.
1Elie, le Tishbite, l'un des habitants de Galaad, dit à Achab : Par la vie du Seigneur , le Dieu d'Israël, au service duquel je me tiens, il n'y aura ces années-ci ni rosée ni pluie, sinon à ma parole ![#17.1 hébreu ’Eliyahou, YHWH est mon Dieu ; ajoute le prophète . – 21.17,28 ; 2R 1.3,8 ; 9.36 ; Elie était peut-être originaire de Tishbé, au nord du Galaad (à l'est du Jourdain) ; 1.2 mentionne une autre Tishbé dans la région de Nephtali, en Galilée. – le terme traduit par désigne habituellement des résidents temporaires étrangers (Gn 23.4 ; Ex 12.45 ; Lv 22.10+) ; certains le comprennent au sens de colons ; d'autres modifient le texte hébreu traditionnel, d'après LXX, pour lire de Tishbé, au Galaad . – 1.29 ; 1S 14.39. – litt. devant qui je me tiens ; cf. 10.8. – cf. 18.1. – cf. 2S 1.21 ; Lc 4.25 ; Jc 5.17 ; voir aussi Dt 28.22 ; 1R 8.35 ; Jr 14.1-7 ; Am 4.7 ; Ag 1.11 ; Za 14.17 ; grec 3.64,68 : « Toute pluie et rosée, bénissez le Seigneur… Rosées et giboulées, bénissez le Seigneur ; célébrez-le et exaltez-le à jamais ! »]
2La parole du Seigneur lui parvint :
3Repars d'ici vers l'est et cache-toi près de l'oued Kerith, qui est en face du Jourdain.[#17.3 absent de LXX. – cf. 18.13 ; 19.10. – on pense généralement que cet oued, dont le nom ne s'est pas conservé, est un affluent de la rive gauche du Jourdain.]
4Tu boiras de l'eau de l'oued ; j'ai ordonné aux corbeaux de pourvoir à tous tes besoins là-bas.[#17.4 certains modifient le texte hébreu traditionnel pour lire aux Arabes (cf. 17.8s ; Gn 42–47 ; 1S 27.1 ; Rt 1.1). – 4.7+.]
5Il partit et agit selon la parole du Seigneur ; il alla s'installer près de l'oued Kerith, qui est en face du Jourdain.
6Les corbeaux lui apportaient du pain et de la viande le matin, du pain et de la viande le soir, et il buvait à l'oued.[#17.6 LXX du pain le matin et de la viande le soir . Cf. Ex 16.8,12. – LXX il buvait l'eau de l'oued.]
7Mais après quelque temps, l'oued fut à sec, car il n'y avait pas eu de pluie dans le pays.[#17.7 litt. à la fin de jours, même expression hébraïque en Gn 4.3 ; cf. 2S 14.26 ; Jr 13.6.]
8Alors la parole du Seigneur lui parvint :
9Va à Sarepta qui appartient à Sidon et restes-y. Là-bas, j'ai ordonné à une veuve de pourvoir à tous tes besoins.[#17.9 litt. lève-toi, va ; de même au v. 10. – hébreu Tsarphata, citée en Ab 20 ; actuellement Sarafand, sur la côte méditerranéenne, à 15 km au sud de Sidon. YHWH nourrira Elie dans la patrie même de Baal, la divinité climatique, qui ne pourvoit plus aux besoins des siens ; cf. Lc 4.25s. – 4.7+.]
10Il s'en alla à Sarepta. Comme il arrivait à l'entrée de la ville, il y avait là une veuve qui ramassait du bois. Il l'appela et lui dit : Va me chercher un peu d'eau dans un récipient, je te prie, pour que je boive.
11Elle alla en chercher. Il l'appela de nouveau et lui dit : Va me chercher, je te prie, un morceau de pain dans ta main.
12Elle répondit : Par la vie du Seigneur , ton Dieu, je n'ai rien de cuit, je n'ai qu'une poignée de farine dans un pot et un peu d'huile dans une cruche. Je ramasse deux morceaux de bois, puis je vais rentrer préparer cela pour moi et pour mon fils ; nous mangerons, après quoi nous mourrons.[#17.12 1.29 ; voir aussi 10.9. – traduction incertaine ; autre possibilité je n'ai pas de galette . – litt. faire, de même au v. 13.]
13Elie lui dit : N'aie pas peur, rentre, fais comme tu l'as dit. Seulement, prépare-moi d'abord avec cela une petite galette et tu me l'apporteras ; tu en feras ensuite pour toi et pour ton fils.[#17.13 cf. Gn 15.1 ; 26.24 ; 46.3 ; Jos 8.1 ; Jg 6.23 ; Es 7.4 ; Jr 1.8 ; Lc 1.30 ; 2.10 etc. – v. 12.]
14Car ainsi parle le Seigneur , le Dieu d'Israël : Le pot de farine ne s'épuisera pas, et la cruche d'huile ne se videra pas, jusqu'au jour où le Seigneur enverra la pluie sur la terre.[#17.14 litt. sur la face du sol ; cf. Gn 2.5.]
15Elle alla faire selon la parole d'Elie et pendant des jours elle eut de quoi manger, elle et sa maison, ainsi que lui.[#17.15 Cf. 2R 4.1-7. – absent de . – ses enfants.]
16Le pot de farine ne s'épuisa pas, et la cruche d'huile ne se vida pas, selon la parole que le Seigneur avait dite par l'intermédiaire d'Elie.[#17.16 cf. v. 14.]
17Après cela, le fils de la femme, maîtresse de la maison, tomba malade, et sa maladie fut si violente qu'il ne resta plus en lui de respiration.[#17.17 cf. 2R 4.18-37.]
18Elle dit alors à Elie : Pourquoi te mêles-tu de mes affaires, homme de Dieu ? Es-tu venu chez moi pour évoquer ma faute et pour faire mourir mon fils ?[#17.18 litt. quoi à moi et à toi ; même expression hébraïque en Jg 11.12 ; 2R 3.13 ; 2Ch 35.21 ; voir aussi 2S 16.10 ; 19.23 ( à moi et à vous ) ; Jn 2.4. – ou homme des dieux v. 24 ; cf. 12.22 ; 2R 1.9ss ; 4.7,9,16,21s,25,27 ; 6.9,15 ; 7.2 ; voir aussi Dt 33.1 ; Jos 14.6 ; Jg 13.6,8 ; 1S 9.7+s ; Jr 35.4 ; Ps 90.1 ; Esd 3.2 ; Né 12.24,36 etc. – voir .]
19Il lui répondit : Donne-moi ton fils. Il le prit de ses bras, le monta dans la chambre à l'étage, où il habitait, et le coucha sur son lit.[#17.19 litt. de son sein ; cf. 3.20 ; Gn 16.5. – le même terme est simplement traduit par chambre au v. 23 ; voir Jg 3.20.]
20Puis il invoqua le Seigneur , en disant : Seigneur , mon Dieu, causerais-tu du mal à cette veuve dont je suis l'hôte, en faisant mourir son fils ?[#17.20 le terme hébreu utilisé fait allusion au séjour de l'immigré dans un lieu étranger.]
21Il s'étendit trois fois de tout son long sur l'enfant, invoqua le Seigneur , en disant : Seigneur , mon Dieu, je t'en prie, que le souffle de cet enfant revienne en lui ![#17.21 litt. il se mesura trois fois . – hébreu néphesh, de même au v. 22 ; cf. Gn 2.7. Cf. aussi Mt 6.25 ; Lc 12.22s.]
22Le Seigneur entendit Elie : le souffle de l'enfant revint en lui, et il reprit vie.[#17.22 v. 21.]
23Elie prit l'enfant, le descendit de la chambre dans la maison et le donna à sa mère. Elie dit : Regarde, ton fils est vivant.
24La femme dit à Elie : Maintenant je sais que tu es un homme de Dieu, et que la parole du Seigneur dans ta bouche est vérité.[#17.24 Cf. 10.9. – autre traduction la parole que le a prononcée par ton entremise était digne de foi ; le terme traduit par est souvent rendu par loyauté.]