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1Il retourna à la synagogue. Il se trouvait là un homme qui avait la main paralysée.[#3.1 certains mss portent dans une synagogue ; cf. 1.21. – litt. desséchée, cf. v. 3 ; 4.6 ; 5.29 ; 9.18 ; 11.20s ; voir Mt 12.10.]
2Ils observaient Jésus pour voir s'il le guérirait un jour de sabbat, afin de l'accuser.[#3.2 litt. ils l'observaient . – La casuistique juive dont témoigne le définit précisément les soins essentiels que l'on peut donner à un malade le jour du ; seul le danger de mort prime automatiquement sur l'observance du sabbat (cf. 2.27+).]
3Alors il dit à l'homme qui avait la main paralysée : Lève-toi, là, au milieu.[#3.3 litt. sèche, cf. v. 1.]
4Puis il leur dit : Qu'est-ce qui est permis, un jour de sabbat ? Est-ce de faire du bien ou de faire du mal, de sauver ou de tuer ? Mais ils gardaient le silence.[#3.4 (2.24) : autre traduction qu'a-t-on le droit de faire un jour de sabbat : du bien ou du mal… ? cf. Lc 14.3 ; Jn 5.10 ; voir aussi Jc 4.17. – litt. de sauver une vie ou un être ; sur le terme grec correspondant, voir 8.35. – cf. v. 6.]
5Alors, promenant ses regards sur eux avec colère, navré de les voir si obtus, il dit à l'homme : Tends ta main. Il la tendit, et sa main fut rétablie.[#3.5 même verbe grec v. 34 ; 5.32 ( regarder autour ) ; 10.23 ; 11.11 ( tout regarder ) ; Lc 6.10. – 1.41,43. – litt. de l'endurcissement de leur , expression qui, conformément au sens figuré du mot cœur dans la Bible, évoque moins l'insensibilité affective que l'incapacité de comprendre ; cf. 6.52 ; 8.17 ; 10.5 ; 16.14 ; Ex 7.13 ; Es 6.9s ; Jn 12.40 ; Ac 7.51 ; 28.27 ; Rm 2.5 ; 11.25 ; Ep 4.18 ; Hé 3.8. – ou fut rendue, c.-à-d. redevint saine (cf. Mt 12.10) ; même verbe 8.25 ; 9.12 ; Ac 1.6 ( rétablir ) ; Hé 13.19 ( rendre ).]
6A peine sortis, les pharisiens tenaient conseil avec les hérodiens contre lui, sur les moyens de le faire disparaître.[#3.6 (litt. donnaient ) expressions légèrement différentes en 15.1 ; Mt 12.14. – sont peut-être des partisans Antipas, tétrarque de Galilée (mais pas de Judée) de 4 av. J.-C. à 39 apr. J.-C., ou plus généralement des gens qui soutiennent la politique hérodienne de collaboration avec l'occupant romain. Globalement les rapports étaient plutôt bons entre les et les Hérode. Hérode le Grand déjà (37-4 av. J.-C.) avait considéré les pharisiens avec une neutralité bienveillante, et Hérode Agrippa I (41-44) sera connu pour sa politique pro-pharisienne ; cf. 6.17 ; 8.15/ / ; 12.13/ /. – cf. v. 4 ; Ex 31.14 ; Mt 12.14+.]
7Jésus se retira vers la mer avec ses disciples. Une grande multitude le suivit, venue de Galilée, de Judée,[#3.7 1.16. – cf. 1.5 ; voir aussi 2.13+.]
8de Jérusalem, d'Idumée, de Transjordanie et des environs de Tyr et de Sidon. Une grande multitude, apprenant tout ce qu'il faisait, vint à lui.[#3.8 L’ tient son nom de l'ancien Edom, au sud-ouest de la mer Morte, mais elle recouvre à l'époque romaine le sud de l'ancien territoire de Juda, à partir d'Hébron : ses habitants, en partie d'origine édomite ou arabe, avaient été soumis par les Maccabées environ un siècle et demi auparavant et avaient embrassé le judaïsme ; c'était la patrie (v. 6). – (7.24/ /) et (7.31), villes phéniciennes du littoral méditerranéen, au nord de la Galilée.]
9Il dit à ses disciples de tenir à sa disposition une barque, pour que la foule ne le presse pas.[#3.9 4.1/ / ; Lc 5.3. – le verbe grec évoque une relation permanente (cf. Ac 8.13 ne pas quitter ; 10.7 être attaché et dans un autre sens 1.14 ; 2.42,46 etc. persévérer ). – diminutif du terme habituellement traduit par bateau (aussi Jn 6.22ss ; 21.8) ; mais il n'a pas forcément de nuance particulière dans Mc. – le verbe est apparenté au mot habituellement traduit par détresse (traditionnellement tribulation ) 4.17 ; 13.19 ; verbe apparenté en 5.24,31 ; Mt 7.14 ; 24.9 ; 2Co 4.8.]
10En effet, comme il guérissait beaucoup de gens, tous ceux qui avaient des maladies se jetaient sur lui pour le toucher.[#3.10 Mt 15.30. – litt. fléaux ; le même terme grec est traduit par mal en 5.29,34 ; cf. Lc 7.21 ; il évoque le châtiment du fouet en Ac 22.24 ; Hé 11.36. – 1.41+ ; cf. 5.28.]
11Les esprits impurs, quand ils le voyaient, tombaient devant lui et s'écriaient : Toi, tu es le Fils de Dieu ![#3.11 voir , impur. – ou se jetaient à ses pieds (verbe apparenté au v. 10). – cf. 1.1,24,34 ; 5.7 ; Mt 8.29 ; Lc 4.41.]
12Mais il les rabrouait avec sévérité pour qu'ils ne parlent pas de lui.[#3.12 1.25. – litt. beaucoup ; cette précision est absente de certains mss. – litt. ne le rendent pas (Jésus) manifeste ou célèbre, cf. 4.22 ; 6.14.]
13Il monte ensuite sur la montagne ; il appelle ceux qu'il voulait, et ils vinrent à lui.[#3.13 6.46 ; 9.2. – cf. 1.16ss ; 2.14.]
14Il en choisit douze, à qui il donna aussi le nom d'apôtres, pour qu'ils soient avec lui et pour les envoyer proclamer,[#3.14 litt. il fit ; le verbe correspondant peut décrire la mise en place d'une institution ou la nomination de quelqu'un à une fonction ; cf. v. 16. – cf. Epître de 8.3 : « Il les a investis de l'autorité de l'évangile qu'ils vont prêcher, eux qui sont douze en témoignage pour les tribus – qui sont douze en Israël. » – cette précision est absente de certains mss ; le terme transcrit est dérivé du verbe rendu par envoyer 6.7, cf. 6.30 ; voir Mt 10.1+,2. – cf. 5.18. – 1.4,38.]
15avec l'autorité pour chasser les démons.[#3.15 (litt. et avoir ) ou le pouvoir de 1.22 ; 2.24 ; cf. 6.7. – 1.34,39 ; 3.15,22 ; 6.13 ; 9.38 ; 16.9,17.]
16Il choisit les Douze : Simon, à qui il attribua le nom de Pierre,[#3.16 (ou nomma, litt. fit ) cette phrase est omise par certains mss ; cf. v. 14. – cf. 14.37 ; Mt 16.16-18 ; Jn 1.42.]
17Jacques, fils de Zébédée, et Jean, frère de Jacques, auxquels il attribua le nom de Boanergès, qui signifie « Fils du tonnerre » ;[#3.17 1.19+. – litt. (selon certains mss) les noms . – transcription en grec d'une expression, sans doute araméenne, que le texte traduit par (au pluriel) mais dont on n'a pas identifié avec certitude la forme originale ; autres transcriptions de l'araméen en 5.41 ; 7.11,34 ; 11.9s ; 14.36 ; 15.22,34 ; cf. Lc 9.49,54.]
18André, Philippe, Barthélemy, Matthieu, Thomas, Jacques, fils d'Alphée, Thaddée, Simon le Cananite[#3.18 Mt 9.9. – Jn 11.16+. – (ou peut-être frère ) comme en 2.14 ; de même en Mt 10.3 ; Lc 6.15 ; Ac 1.13. – un ms (occidental, voir introductions au N.T. et aux Actes des Apôtres) porte Lebbée (de même Mt 10.3). – Mt 10.4 ; voir .]
19et Judas Iscarioth, celui qui le livra.[#3.19 ou Iscariote Mt 10.4 ; cf. Jn 6.71 ; 13.26.]
20Puis il revient à la maison, et la foule se rassemble encore : ils ne pouvaient pas même manger.[#3.20 litt. il vient ; certains mss portent ils viennent . – cf. 2.1. – v. 7s ; 2.2. – litt. manger du pain ; cf. 6.31,44 ; 7.2,5 ; Mt 15.2+.]
21A cette nouvelle, les gens de sa parenté sortirent pour se saisir de lui, car ils disaient : Il a perdu la raison.[#3.21 Cf. v. 31-35/ /. – litt. ceux de chez lui . – le même verbe sera traduit par (faire) arrêter en 6.17. – certains comprennent on disait . – le même verbe grec évoque la stupéfaction en 2.12 ; il a un sens comparable en 2Co 5.13 ; cf. Jn 10.20 ; voir aussi Za 13.3 ; Ps 69.9.]
Mt 12.24-29 ; Lc 11.15-2222Les scribes qui étaient descendus de Jérusalem disaient : Il a Béelzéboul ; c'est par le prince des démons qu'il chasse les démons ![#3.22 2.6+ ; cf. 7.1. – l'expression correspondante évoque habituellement la possession démoniaque, cf. v. 30 ; 5.15 ; 7.25 ; 9.17 ; voir aussi Jn 7.20 ; 8.48,52 ; 10.20. – (d'autres témoins anciens ont lu Béézéboul ou Béelzébub ) : ce nom donné au (cf. 1.13+ ; 3.30 ; Mt 9.34 ; 10.25 ; Jn 7.20+) résulte d'une déformation d'un titre de divinité sémitique signifiant le prince (ou peut-être Baal de la demeure élevée ) ; on en retrouve sans doute une autre déformation dans le nom Baal-Zeboub (2R 1.2ss).]
23Il les appela et se mit à leur dire, en paraboles : Comment Satan peut-il chasser Satan ?[#3.23 4.2+. – autre traduction un satan v. 22 ; 1.13.]
24Si un royaume est divisé contre lui-même, ce royaume ne peut tenir ;
25et si une maison est divisée contre elle-même, cette maison ne peut tenir.
26Si donc le Satan se dresse contre lui-même, il est divisé et il ne peut tenir : c'en est fini de lui.
27Personne ne peut entrer dans la maison d'un homme fort et piller ses biens sans avoir d'abord lié cet homme fort ; alors seulement il pillera sa maison.[#3.27 ou puissant : cf. 1.7. – Mt 12.29 ; cf. Es 49.24s ; 53.12 ; Psaumes de 5.3 : « On ne peut s'emparer du butin d'un héros ; qui donc peut s'emparer de tout ce que tu as créé, si toi-même tu ne le donnes ? » Evangile selon 35 : « Jésus a dit : “Il n'est pas possible que quelqu'un entre dans la maison d'un homme puissant et la prenne par la force, à moins qu'il ne lui ait lié les mains ; alors seulement il pourra piller sa maison.” »]
Mt 12.31-33 ; Lc 12.1028Amen, je vous le dis, tout sera pardonné aux fils des hommes, péchés et blasphèmes autant qu'ils en auront proférés ;[#3.28 Mt 5.18. – cf. 4.12. – le terme employé ici et au v. 29 n'apparaît que cinq fois dans le N.T. (aussi en Rm 3.25 ; 1Co 6.18 ; 2P 1.9). Dérivé du mot habituellement traduit par (Mc 1.4 etc.) il désignait plus particulièrement en grec classique des fautes concrètes, des actes pécheurs du point de vue de leur résultat ; cette nuance semble cependant s'être estompée dans le grec du N.T. – cf. 2.7/ / ; 14.64/ / ; 15.29/ / ; Lc 22.65 ; 23.39 ; Jn 10.33-36 ; Ac 6.11 ; 1Tm 1.13-16 ; voir aussi Ex 22.27 ; Lv 24.11-16 ; Ez 35.12. – litt. tout ce qu'ils blasphèment (comme au v. 29).]
29mais quiconque blasphème contre l'Esprit saint n'obtiendra jamais de pardon : il est coupable d'un péché éternel.[#3.29 Cf. Hé 6.4-8 ; 10.26-29 ; 1Jn 5.16. – autres traductions calomnie, insulte ; la même expression est utilisée par en Dn 3.29 pour parler inconsidérément contre ; cf. Nb 11.17 ; 27.18 ; Dt 34.9 ; Es 63.7-14 ; Ps 106.32s ; voir aussi Lv 24.11ss ; Nb 15.30s ; Es 22.14. 11.7 : « Par ailleurs, vous n'éprouverez aucun prophète qui parle sous l'inspiration de et vous ne le jugerez pas non plus. Car tout péché sera remis, mais celui-là ne le sera pas. » – Voir aussi]
30C'est qu'ils disaient : Il a un esprit impur.[#3.30 Cf. v. 22 ; voir aussi .]
31Sa mère et ses frères arrivent ; se tenant dehors, ils le firent appeler.[#3.31 Cf. v. 21 ; Mt 12.46+. – autre traduction se tenant debout ; cf. v. 34 ; même verbe en 11.25.]
32La foule était assise autour de lui et on lui dit : Ta mère, tes frères et tes sœurs sont dehors, et ils te cherchent.[#3.32 cette précision est absente de certains mss ; cf. Mt 13.56.]
33Il répond : Ma mère et mes frères, qui est-ce ?
34Puis, promenant ses regards sur ceux qui étaient assis tout autour de lui, il dit : Voici ma mère et mes frères ![#3.34 v. 5+. – litt. en cercle autour.]
35En effet, quiconque fait la volonté de Dieu, celui-là est mon frère, ma sœur et ma mère.[#3.35 le terme correspondant est absent de certains mss. – Evangile selon 99 : « Les disciples lui dirent : “Ta mère et tes frères se tiennent dehors.” Il leur répondit : “Ceux que voici, qui font la volonté de mon Père, ceux-là sont mes frères et ma mère. Ce sont eux qui entreront dans le Royaume de mon Père.” »]