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1– Où est allé ton bien-aimé,
Ô la plus belle des femmes ?
De quel côté ton bien-aimé a-t-il tourné (ses pas),
Que nous le cherchions avec toi ?
2– Mon bien-aimé est descendu à son jardin,
Au parterre d'aromates,
Pour faire paître (son troupeau) dans les jardins,
Et pour cueillir des lis.
3Je suis à mon bien-aimé, et mon bien-aimé est à moi ;
Il fait paître (son troupeau) parmi les lis.
4– Tu es belle, ma compagne, comme Tirtsa,[#Ct 4.1-11 ; 8.10.; #Ps 45.12 ; Ct 1.15 ; 4.1.; #6.4 . a été la capitale du royaume du Nord, après le schisme (1 R 14.7 ; 15.21,33 ; etc.). signifie étymologiquement : .]
Charmante comme Jérusalem,
Mais terrible comme des troupes sous leurs bannières.
5Détourne de moi tes yeux, car ils me troublent.[#6.5 . Le sens de ce verbe en hébr. est difficile à spécifier ; les versions syriaque et latine ont : (litt. : ).]
Ta chevelure est comme un troupeau de chèvres
Dévalant du Galaad.
6Tes dents sont comme un troupeau de brebis
Qui remontent de l'abreuvoir ;
Elles ont toutes leurs sœurs jumelles,
Aucune d'elles n'en est privée.
7Ta joue est comme une moitié de grenade
Derrière ton voile…
8Les reines sont soixante,
Les concubines quatre-vingts,
Les jeunes filles sont innombrables.
9Unique est ma colombe, ma parfaite ;[#6.9 . Comp. 2.14 ; 5.2.]
Elle est l'unique de sa mère,
La (plus) resplendissante pour celle qui lui donna le jour.
Les jeunes filles la voient et la disent heureuse ;
Les reines et les concubines aussi, et elles la louent.
10– Qui est celle-ci qui apparaît comme l'aurore,
Belle comme la lune, resplendissante comme le soleil,
Mais terrible comme des troupes sous leurs bannières ?
11Je descends au jardin des noyers,[#6.11 . Le texte hébr. ne permet pas de déterminer si c'est le fiancé ou la fiancée qui prononce les paroles des v. 11 et 12.]
Pour voir les jeunes pousses du ravin,
Pour voir si la vigne bourgeonne,
Si les grenadiers fleurissent.
12Je ne sais, mais mon désir me rend semblable[#Ps 110.3.; #6.12 . Litt. : , ici le siège des sentiments.]
Aux chars de mon noble peuple.