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1Liban, ouvre tes portes,[#Lc 21.20-24.]
Et que le feu dévore tes cèdres !
2Hurle, cyprès, car le cèdre est tombé,
Les (arbres) magnifiques sont ravagés !
Hurlez, chênes de Basan,
Car la forêt inaccessible est abattue !
3(Voici) le bruit des hurlements des bergers,[#Na 2.12 ; So 3.3.]
Car leur magnificence est ravagée ;
(Voici) le bruit des rugissements des lionceaux,
Car l'orgueil du Jourdain est ravagé.
4Ainsi parle l'Éternel, mon Dieu :[#Ps 44.23 ; Es 40.11 ; Ez 37.15-28 ; Mt 9.36 ; Rm 8.36.]
Fais paître les brebis (destinées) à la boucherie !
5Ceux qui les achètent[#Am 2.6 ; Mi 3.3 ; Ac 20.29.]
Les égorgent impunément ;
Chacun de ceux qui les vendent dit :
Béni soit l'Éternel,
Car je m'enrichis !
Et aucun de leurs bergers
Ne les prend en pitié.
6Car je n'épargnerai plus les habitants du pays,[#Jr 13.14 ; Ez 5.11.; #11.6 . Ou : de la terre .]
– Oracle de l'Éternel –
Et voici que je livre moi-même les humains
Aux mains les uns des autres
Et aux mains de leur roi ;
Ils mettront le pays en pièces,
Et je ne les délivrerai pas de leurs mains.
7Alors je fis paître les brebis (destinées) à la boucherie, assurément les plus malheureuses des brebis. Je pris deux houlettes : j'appelai l'une Tendresse, et j'appelai l'autre Union. Et je fis paître les brebis.[#11.7 . Le grec lit : , c'est-à-dire les marchands, au lieu de : De même au v. 11.; #11.7 . Le mot hébr. exprime à la fois le charme et l'affection ; il est diffèrent de celui qui est traduit par (Comp. Rt 1.20).; #11.7 . L'hébr. a un mot au pluriel proche de celui de .]
8Je fis disparaître les trois bergers en un mois ; ils avaient fini par m'impatienter et, de leur côté, ils m'avaient pris en dégoût.[#11.8 . Litt. : Certains voient dans les trois bergers trois souverains sacrificateurs ou trois formes d'autorité : civile, militaire et religieuse.]
9Alors je dis (aux brebis) : Je ne vous ferai plus paître ! Que celle qui va mourir meure, que celle qui va disparaître disparaisse, et que celles qui restent se dévorent les unes les autres ![#Jr 43.11.; #11.9 . Litt. : .]
10Je pris ma houlette Tendresse et je la brisai, pour rompre mon alliance que j'avais conclue avec tous les peuples.
11Elle fut rompue ce jour-là ; et les plus malheureuses des brebis, qui prirent garde à moi, reconnurent ainsi que c'était la parole de l'Éternel.
12Je leur dis : Si vous le trouvez bon, donnez-moi mon salaire ; sinon, ne le faites pas. Ils pesèrent pour mon salaire trente (pièces) d'argent.[#11.12 . D'après Ex 21.32 : le prix légal d'un esclave. Comp. Mt 26.15.]
13L'Éternel me dit : Jette-le au potier, ce prix magnifique auquel ils m'ont estimé ! Je pris les trente (pièces) d'argent, et je les jetai dans la Maison de l'Éternel, pour le potier.[#11.13 . La lecture de ce mot, qui apparaît au début et à la fin du verset, est différente selon les versions ; grec : ; araméen et syriaque : . L'Évangile de Mt semble s'inspirer de cette dernière lecture en 27.5-6, et de l'hébr. en 27.7 ; voir aussi 27.9.]
14Puis je brisai ma seconde houlette Union, pour rompre la fraternité entre Juda et Israël.
15L'Éternel me dit : Prends encore l'équipement d'un berger insensé ![#Ez 34.1-10 ; Mt 23.]
16Car voici que moi-même je fais surgir dans le pays un berger qui n'interviendra pas en faveur des (brebis) qui sont sur le point de disparaître ; il n'ira pas à la recherche de la plus jeune, il ne guérira pas celle qui est blessée, il n'alimentera pas celle qui est debout ; mais il dévorera la viande de celle qui est grasse et il déchirera jusqu'à la corne de leurs pattes.
17Malheur au faux berger,[#Jb 31.22.; #11.17 . Litt. : , ce dernier mot est traduit le plus souvent par : . Comp. Jr 23.1 ; Ez 34.2 ; Jn 10.12.]
Qui abandonne les brebis !
Que l'épée (fonde) sur son bras
Et sur son œil droit !
Que son bras se dessèche complètement,
Et que son œil droit s'éteigne tout à fait !