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1Les Philistins prirent le coffre de Dieu et l'emportèrent d'Eben-Ezer à Ashdod.[#5.1 cf. 4.1. – l'une des cinq principales villes des Philistins (avec Gaza, Ashqelôn, Gath [v. 8] et Eqrôn [v. 10] ; voir 6.17 ; Jos 13.3 ; cf. Am 1.7s), dans la plaine côtière, au sud de Jaffa.]
2Les Philistins prirent le coffre de Dieu, ils l'amenèrent à la maison de Dagôn et le placèrent à côté de Dagôn.[#5.2 c.-à-d. le temple de Dagôn ; ou Dagân (Jg 16.23 ; 1Ch 10.10) était un dieu agraire du panthéon proche-oriental, adoré en Syrie du Nord et en Canaan dès le III millénaire av. J.-C. ; il avait été adopté par les Philistins. Son nom est identique à un mot hébreu qui désigne le blé. Certains cependant l'identifient aussi à un dieu de la mer, en le rapprochant d'un autre mot hébreu ( dag ) qui signifie poisson.]
3Le lendemain, les Ashdodites se levèrent de bon matin : Dagôn était tombé face contre terre devant le coffre du Seigneur . Ils prirent Dagôn et le remirent à sa place.[#5.3 les Ashdodites se levèrent et se rendirent à la maison de Dagôn . – cf. Es 19.1 ; 46.1 ; Ps 97.7. – cf. Es 46.7 ; l'expression rendue par est traduite par à son lieu au v. 11 ; de même en 6.2.]
4Le lendemain, ils se levèrent de bon matin : Dagôn était tombé face contre terre devant le coffre du Seigneur ; la tête de Dagôn et ses deux mains gisaient, détachées, sur le seuil ; il ne lui restait que le tronc.[#5.4 sous-entendu dans le texte. – cf. Jr 10.14s ; Ez 6.6. – ou sur l'estrade, cf. So 1.9. – ou que le corps ; litt. seul Dagôn restait sur lui-même ; cf. Ps 115.1-8.]
5C'est pourquoi les prêtres de Dagôn et tous ceux qui entrent dans la maison de Dagôn à Ashdod ne marchent pas sur le seuil de Dagôn, jusqu'à ce jour.
6La main du Seigneur se fit pesante sur les Ashdodites ; il sema la dévastation parmi eux et les frappa de tumeurs, à Ashdod et dans son territoire.[#5.6 cf. v. 11 ; Ps 32.4. – (ou abcès, bubons ) ou hémorroïdes : la tradition juive présente deux variantes de lecture à cet endroit, de même dans la suite (mais pas en 6.11,17) et en Dt 28.27 ; cf. Ps 78.66. – litt. Ashdod et son territoire.]
7Voyant qu'il en était ainsi, les gens d'Ashdod dirent : Le coffre du Dieu d'Israël ne restera pas chez nous, car il nous traite durement, nous et Dagôn, notre dieu.[#5.7 autre traduction les hommes ; même possibilité au v. 9. – litt. sa main est dure sur nous.]
8Ils firent chercher et rassemblèrent auprès d'eux tous les princes de la confédération des Philistins. Ils dirent : Que devons-nous faire du coffre du Dieu d'Israël ? Ils répondirent : Que le coffre du Dieu d'Israël soit transféré à Gath. On y transféra donc le coffre du Dieu d'Israël.[#5.8 cf. v. 1.]
9Mais après ce transfert, la main du Seigneur fut sur la ville, et ce fut une panique terrible ; il frappa les gens de la ville, depuis le plus petit jusqu'au plus grand : ils eurent une éruption de tumeurs.
10Alors ils envoyèrent le coffre de Dieu à Eqrôn. Lorsque le coffre de Dieu entra dans Eqrôn, les Eqronites s'écrièrent : On a transféré chez nous le coffre du Dieu d'Israël pour nous faire mourir, nous et notre peuple ![#5.10 cf. v. 1. – litt. chez moi… pour me faire mourir, et mon peuple ; cf. Ex 10.7. La ville est ici personnifiée, comme au v. 11.]
11Ils firent chercher et rassemblèrent tous les princes de la confédération des Philistins. Ils dirent : Renvoyez le coffre du Dieu d'Israël ; qu'il retourne à son lieu et qu'il ne nous fasse pas mourir, nous et notre peuple ! Car dans toute la ville c'était une panique de mort : la main de Dieu s'y faisait très pesante.[#5.11 autre traduction chez lui . – litt. qu'il ne me fasse pas mourir, moi et mon peuple . – l'expression est peut-être à comprendre comme un superlatif, une panique épouvantable ; un ms de porte une panique de YHWH (c.-à-d. provoquée par YHWH, le ). – autre traduction la main des dieux.]
12Ceux qui ne mouraient pas étaient atteints de tumeurs, et les appels au secours de la ville montaient jusqu'au ciel.[#5.12 cf. Ex 2.23 ; 2S 22.7.]