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1Réveille-toi, Jérusalem,
Le retour d'Israël dans son pays est présenté comme une procession pleine d'allégresse. Jérusalem est libérée et retrouve une fidélité nouvelle.
Dans la seconde partie du livre d'Ésaïe, Sion ne désigne plus seulement la colline où est bâtie la ville de Jérusalem, mais devient un terme générique pour désigner les exilés rassemblés dans leur patrie sous la protection du Seigneur. Le prophète rappelle tous les exils, volontaires ou subis, que le peuple a connus. Pendant ces expériences douloureuses, Israël a appris que Dieu était avec lui en tout lieu, pas seulement à Jérusalem.
réveille-toi vite,
retrouve ta vigueur.
Sion , ville de Dieu,
mets tes plus beaux habits.
Car les étrangers, les impurs
ne mettront plus les pieds chez toi.
2Tu es couverte de poussière,
secoue-toi, Jérusalem.
Debout, et reprends ta place,
Sion la prisonnière,
libère-toi des liens
qui enserrent ton cou.
3Voici en effet ce que le Seigneur déclare à son peuple : « Vous avez été livrés comme esclaves sans contrepartie, vous serez libérés sans payer un sou. »
4Et voici ce que le Seigneur Dieu déclare encore : « Au début de son histoire, mon peuple alla se réfugier en Égypte. A la fin, les Assyriens le maltraitèrent.
5Dans la situation présente, qu'ai-je donc à gagner ? Mon peuple a été emmené prisonnier sans dédommagement. Ceux qui le tyrannisent sont triomphants. Et sans cesse mon nom est tourné en ridicule.[#52.5 Verset cité en Rom 2.24 selon l'ancienne version grecque.]
6C'est pourquoi, un de ces jours, mon peuple va savoir qui je suis ; il va le savoir, c'est moi qui dis : J'arrive ! »
7Qu'il est beau de voir venir,
Le temps des lamentations a pris fin et la libération d'Israël approche ! Une allégresse immense répond à cette annonce. Le prophète dirige les regards sur Dieu qu'il présente comme le roi. Avec l'image du berger (40.9-11), la figure du roi était caractéristique pour parler de Dieu.
On fête le roi vainqueur qui entre en triomphe dans sa ville et monte sur le trône. La majesté de Dieu ne peut être séparée de sa bonté : Dieu, le roi, a pitié de son peuple, il le réconforte.
Le retour des exilés et le rétablissement de Jérusalem sont identifiés au retour de Dieu. Il est maintenant évident aux yeux de tous que le Dieu d'Israël est Seigneur. Le temps de l'épreuve – quand la majesté de Dieu était cachée – est passé. Pour les exilés, le temps de la joie peut commencer !
franchissant les montagnes,
un porteur de bonne nouvelle !
Il annonce la paix,
le bonheur et le salut.
Et il te dit, Jérusalem :
« Ton Dieu est roi. »
8Écoute donc les hommes
que tu as placés en sentinelle :
tous ensemble ils crient de joie,
car ils voient de leurs propres yeux
le Seigneur revenir à Sion .
9Ruines de Jérusalem,
lancez des cris de joie :
le Seigneur réconforte son peuple,
il libère Jérusalem.
10Aux yeux de toutes les nations
le Seigneur s'est donné les mains libres
pour réaliser son œuvre divine.
Et jusqu'au bout du monde
on pourra voir la délivrance
que nous apporte notre Dieu.
11Vous qui rapportez les ustensiles
La sortie de Babylone est décrite comme une procession. Pour Israël, se séparer de tout ce qui est impur signifie une rupture radicale d'avec les dieux de Babylone. En transportant les objets destinés au temple, les exilés ramènent à Jérusalem le culte du Seigneur.
Le retour de l'exil est comme un nouvel Exode, un chemin de paix et de sécurité avec Dieu comme guide et protecteur.
réservés au culte du Seigneur,
partez, partez vite, quittez Babylone
sans rien toucher d'impur .
Gardez-vous purs en sortant d'ici.
12Pour vous, cette fois, ce n'est plus
un départ en catastrophe,
vous ne partez plus dans la panique,
car c'est le Seigneur
qui est votre avant-garde,
et c'est le Dieu d'Israël
qui sera aussi votre arrière-garde.
13« Mon serviteur, dit le Seigneur,
va obtenir un plein succès
et recevoir les plus grands honneurs.
14La plupart, en le voyant, ont été horrifiés,
tant son visage était défiguré,
tant son aspect n'avait plus rien d'humain.
15Et maintenant, la foule des nations
est stupéfaite à son sujet,
des rois ne savent plus que dire,
car ce qu'ils voient n'a rien de commun
avec ce qu'on a pu leur raconter,
ce qu'ils apprennent est inouï. »