Psaumes (51)

Face à l'homme qui se fie à ses richesses

La chute du prétendu héros

(Psaumes 52)

Pensées cyniques, paroles qui causent du tort, manœuvres douteuses : en voilà assez pour décaper de ses couches de vernis le portrait sordide d'un prétendu héros ! Pas d'avenir pour lui : un souffle de vent suffira à l'arracher, tel un arbre mal enraciné. A l'opposé, le juste pousse dans le jardin de Dieu comme un olivier bien vert et plein de vitalité (v. 10).

La leçon ne vieillit pas. Mieux vaut louer le Seigneur (v. 11) que se vanter soi-même (v. 3). La louange fait grandir l'être humain. La vantardise cache trop souvent un fond de méchanceté.

3Toi le héros, pourquoi te vanter de ta méchanceté ?

C'est tous les jours que Dieu est bon.

4Tu combines tes mauvais coups ;

ta langue est aussi tranchante qu'un rasoir,

tu fabriques de la calomnie.

5Tu préfères le mal au bien,

et le mensonge à la vérité. Pause

6Tu aimes tout gâcher par tes paroles,

tout ce que tu dis est truqué.

7Eh bien, Dieu te démolira pour toujours,

il t'emportera, il t'enlèvera de chez toi

et t'arrachera de la terre où nous vivons ! Pause

8Les fidèles qui en seront témoins

seront impressionnés :

9« Regardez ce monsieur, qui se fiait à sa fortune

au lieu de prendre Dieu comme refuge,

et se sentait fort de ses mauvais coups réussis. »

10Mais moi, je me trouve chez Dieu comme un olivier florissant ;

je me fie pour toujours à la bonté de Dieu.

11Je te louerai sans fin pour tout ce que tu as fait.

O Dieu, c'est sur toi que je compte en présence de tes fidèles,

car tu es bon.

Société biblique française – Bibli'O, 2004
Published by: French Bible Society