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1C'était l'année où mourut le roi Ozias. Dans une vision, j'aperçus le Seigneur assis sur un trône très élevé. Les pans de son manteau remplissaient le temple.[#6.1 Mort du roi Ozias-Azaria (2 Rois 15.7; 2 Chron 26.23): vers 740 avant J.-C.]
2Des anges flamboyants se tenaient au-dessus de lui. Ils avaient chacun six ailes: deux leur servaient à se cacher le visage, deux à se voiler le corps et deux à voler.[#6.2 Ou]
3Ils criaient l'un à l'autre:
«Saint, saint, saint,
le Seigneur de l'univers!
La terre entière
est remplie de sa glorieuse présence.»
4Leur voix faisait trembler les portes sur leurs pivots, et le temple se remplit de fumée.[#6.4 Voir Apoc 15.8.]
5Je dis alors: «Hélas, me voilà condamné au silence car mes lèvres sont indignes de Dieu, et j'appartiens à un peuple aux lèvres tout aussi indignes de lui. Or j'ai vu, de mes yeux, le Roi, le Seigneur de l'univers!»[#6.5 : autre traduction]
6Mais l'un des anges flamboyants vola vers moi. Avec des pincettes il tenait une braise qu'il avait prise sur l'autel .
7Il en toucha ma bouche et me dit:
«Ceci a touché tes lèvres,
ton indignité est supprimée,
ton péché est effacé.»
8J'entendis alors le Seigneur demander: «Qui vais-je envoyer? Qui sera notre porte-parole?» – «Moi, répondis-je, tu peux m'envoyer.»
9Il reprit:
«Va dire à ce peuple:
“Vous aurez beau écouter,
vous n'entendrez pas.
Vous aurez beau regarder,
vous ne verrez pas.”
10Rends-les donc insensibles,
durs d'oreille et aveugles;
empêche leurs yeux de voir,
leurs oreilles d'entendre
et leur intelligence de comprendre,
sinon ils reviendraient à moi
et ils seraient guéris.»
11Je demandai alors: «Jusqu'à quand, Seigneur?» Il me répondit: «Jusqu'à ce que les villes soient dévastées et dépeuplées, les maisons vidées de leurs occupants et la campagne réduite en désert.
12«Oui, le Seigneur éloignera
la population du pays.
Beaucoup de terres
y resteront en friche.
13Si même le dixième
échappe encore au désastre,
à son tour il aura le sort
des rejetons qui poussent
de la souche d'un chêne
ou d'un térébinthe abattu:
on les livre au feu.
Mais cette souche est le gage divin
d'un nouveau commencement.»