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1Il y avait un homme de la région montagneuse d'Ephraïm, nommé Michée,[#17.1 3.27+. – le apparaît ici sous la forme complète Mikayehou ( Qui est comme YHWH ? ) ; à partir du v. 5 il sera abrégé en Mika (même nom que celui du prophète Michée). Les terminaisons yehou, yahou et yah représentent sous diverses formes (souvent interchangeables ou facultatives) le nom de YHWH, le Dieu d'Israël, ainsi inclus dans le nom de la personne.]
2qui dit à sa mère : Les mille cent sicles d'argent qu'on t'a pris et pour lesquels tu as fait une adjuration, aussi en ma présence, c'est moi qui les ai ; c'est moi qui ai pris cet argent. Sa mère dit alors : Que mon fils soit béni du Seigneur ![#17.2 ici et dans la suite, l'unité de poids ou de monnaie (voir , poids et monnaies) est sous-entendue dans le texte ; s'il s'agit bien de il s'agit de plus de 10 kg d'argent ; cf. 16.5. – autre traduction prononcé une malédiction (conditionnelle) ; cf. Gn 24.41 ; Lv 5.1 ; Nb 5.21. – litt. à mes oreilles . – cette est sans doute destinée à annuler la malédiction solennelle que la mère avait prononcée sur le voleur, sans savoir qu'il s'agissait de son propre fils ; cf. 1R 8.31s ; Za 5.3s ; Pr 29.24 ; voir aussi 2S 21.3 ; 1R 2.44s.]
3Il rendit à sa mère les mille cent sicles d'argent ; sa mère dit alors : Je vais consacrer cet argent au Seigneur , afin d'en faire pour mon fils une statue et une idole de métal fondu – maintenant je vais te le rendre.[#17.3 verbe traditionnellement rendu par sanctifier ; voir . – certains pensent que cette phrase avait primitivement sa place au v. 2, après c'est moi qui ai pris cet argent ; d'autres l'interprètent, ici, de la mère à son fils : de cette façon je te le rendrai . On a proposé d'autres reconstitutions encore pour les v. 2s.]
4Il rendit donc l'argent à sa mère. Sa mère prit deux cents sicles d'argent qu'elle donna au fondeur. Celui-ci en fit une statue et une idole de métal fondu. On les plaça dans la maison de Michée.[#17.4 ≈ 1,9 kg ; voir v. 2. – autre traduction une statue, une idole… ; les deux expressions pourraient se rapporter à un seul et même objet ; cf. 18.17s,20 ; Dt 27.15.]
5Ce Michée eut ainsi une maison de Dieu ; il fit un éphod et des teraphim, et il investit l'un de ses fils, qui lui servit de prêtre.[#17.5 18.14,17. – v. 1. – ou de dieux, mais celle-ci est associée au (YHWH, v. 2s ; cf. Gn 1.1 ; sur l'expression voir aussi Gn 28.17,22) ; ce détail tend à illustrer la confusion religieuse qui existait en Israël avant la royauté (v. 6+). – autre traduction un teraphim ; comme l’ (voir 8.26-27), les ou idoles domestiques (Gn 31.19-35 ; 1S 19.13-16) servaient sans doute à la divination ; cf. 1S 15.23 ; 2R 23.24 ; Ez 21.26 ; Os 3.4 ; Za 10.2. – litt. remplit la main de, voir Ex 28.41. – cf. v. 6-13 ; Nb 3.3 ; 1R 12.31 ; 13.33.]
6En ces jours-là, il n'y avait pas de roi en Israël : chacun faisait ce qui lui convenait.[#17.6 18.1 ; 19.1 ; 21.25 ; cf. Dt 12.8+ss. – litt. ce qui était droit à ses yeux, cf. 21.25.]
7Il y avait un jeune homme de Beth-Léhem de Juda, du clan de Juda, qui était lévite ; il séjournait là en immigré.[#17.7 cf. 12.8 ; 19.1s ; 1S 16.4 ; Mi 5.1 ; Rt 1.1 ; Mt 2.1 ; Jn 7.42. – Voir – hébreu gar-sham, qui rappelle l'étymologie biblique de Guershom (voir 18.30 ; Ex 2.22 ; 18.3) ; le verbe hébreu évoque le séjour de l'immigré dans un pays (ou une région) qui n'est pas le sien (Ex 12.48), de même dans la suite ; cf. Dt 12.12,18s ; 18.6.]
8Cet homme partit de la ville de Beth-Léhem de Juda pour aller séjourner en immigré là où il pourrait. En poursuivant son chemin dans la région montagneuse d'Ephraïm, il arriva à la maison de Michée.[#17.8 litt. où il trouverait (de même au v. 9). – 18.2.]
9Michée lui dit : D'où viens-tu ? Il lui répondit : Je suis lévite, de Beth-Léhem de Juda, et je voyage pour aller séjourner en immigré là où je pourrai.
10Michée lui dit : Reste avec moi ; sois pour moi un père et un prêtre, et je te donnerai dix sicles d'argent par an, un assortiment de vêtements et ta nourriture. Le lévite hésita,[#17.10 18.19 ; le sacerdoce revenait primitivement au père de famille (cf. v. 5,11 ; 11.31-39 ; 13.19) ; mais le terme est aussi employé dans un sens honorifique plus large (Gn 45.8 ; 1S 24.12 ; 2R 2.12 ; 5.13 ; 6.21 ; 13.14). – près de 100 g ; voir v. 2. – ou s'en alla (pour revenir ensuite, v. 11) ; traduction incertaine.]
11puis il accepta de rester avec cet homme ; celui-ci traita le jeune homme comme l'un de ses fils.[#17.11 Cf. v. 5,10.]
12Michée investit le lévite ; ce jeune homme devint son prêtre ; il vivait chez Michée.[#17.12 v. 5.]
13Michée dit : Maintenant, je sais que le Seigneur me fera du bien, puisque j'ai ce lévite pour prêtre.[#17.13 Cf. 2S 6.12.]