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1Jérusalem,
quitte ta misérable robe de deuil,
pour te parer définitivement
de la glorieuse présence de Dieu.
2Enveloppe-toi, comme d'un double manteau,
du salut qui te vient de Dieu.
Que la glorieuse présence de l'Éternel
soit comme une couronne posée sur ta tête,
3car Dieu va montrer à la terre entière
la splendeur dont il t'habille.
4Le nom que Dieu te donnera pour toujours,
c'est “Paix par le salut”
et “Gloire par la fidélité”.
5Relève-toi, Jérusalem,
tiens-toi sur la hauteur,
jette un regard autour de toi
et vois tes enfants qui se rassemblent
de partout, de l'est à l'ouest
à la voix de l'unique vrai Dieu,
tout joyeux que Dieu se soit souvenu d'eux.
6Ils étaient partis de chez toi
à pied, poussés par leurs ennemis.
Mais Dieu les ramène à toi
portés glorieusement
comme des rois sur un trône.
7En effet, Dieu a donné l'ordre
qu'on abaisse les hautes montagnes
et les collines antiques ;
il a fait combler les ravins
pour niveler le sol.
Il a voulu ainsi permettre à Israël
de marcher d'un pas sûr,
accompagné de sa glorieuse présence.
8C'est aussi par ordre de Dieu que les forêts
et tous les arbres odoriférants
ont offert leur ombrage à Israël.
9En effet, Dieu ramènera Israël,
l'éclairant de sa glorieuse présence.
Son peuple reviendra plein de joie,
puisque Dieu aura eu pitié de lui
et l'aura sauvé.
La question posée par l'ensemble du livre de Baruc, mais aussi par toute l'histoire du judaïsme, est celle de la présence de Dieu. Est-elle attachée exclusivement à la ville de Jérusalem, ou accompagne-t-elle la communauté dans ses déplacements ? La question débattue au cœur du livre demeure d'actualité.