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1Alors que David venait de passer le sommet, Tsiba, serviteur de Mephi-Bosheth, vint à sa rencontre avec deux ânes bâtés, sur lesquels il y avait deux cents pains, cent gâteaux de raisins secs, cent de fruits d'été et une outre de vin.[#16.1 du mont des Oliviers, cf. 15.30,32. – cf. chap. 9. – cf. 1S 25.18. – litt. cent raisins secs ; certains mss de portent un épha ( de capacité d'environ 21 l) de raisins secs ; cf. 1S 30.12. – au lieu de certains mss de LXX portent deux cents ; un ms de porte un épha ; pour les LXX traduit dattes . – cf. 1S 10.3.]
2Le roi dit à Tsiba : Que veux-tu faire de cela ? Tsiba répondit : Les ânes serviront de montures à la maison du roi, le pain et les fruits d'été seront pour nourrir les jeunes gens et le vin pour désaltérer ceux qui seront épuisés dans le désert.[#16.2 cf. Jg 5.10 ; 10.4 ; 12.14. – selon une tradition juive ; une autre tradition juive dit (serviront de montures…) pour faire la guerre . – sont les soldats . – cf. 17.27-29.]
3Le roi dit : Où est le fils de ton maître ? Tsiba répondit au roi : Il est resté à Jérusalem, car il a dit : Aujourd'hui la maison d'Israël me rendra le royaume de mon père.[#16.3 c.-à-d. Mephi-Bosheth, fils de Jonathan et petit-fils de Saül. – cf. 9.13. – ou il s'est dit, il a pensé ; Tsiba calomnie Mephi-Bosheth (cf. 19.25-31) avec l'espoir d'obtenir de David une récompense. – ou le peuple d'Israël . – de Saül, qui était en fait son grand-père.]
4Le roi dit à Tsiba : Tout ce qui appartenait à Mephi-Bosheth t'appartient. Tsiba dit : Je me prosterne ! Que je trouve toujours grâce à tes yeux, ô roi, mon seigneur ![#16.4 Gn 33.15 ; cf. 1S 16.22.]
5Le roi David était arrivé jusqu'à Bahourim. De là sortit un homme du clan de la maison de Saül, nommé Shiméi, fils de Guéra. Il s'avança en prononçant des malédictions.[#16.5 cf. 3.16. – reparaîtra en 19.17-24 ; 1R 2.8s,36-46. – cf. Ex 22.27 ; Ec 10.20 ; voir , malédiction.]
6Il jeta des pierres sur David et sur tous les gens du roi David, tandis que tout le peuple et tous les guerriers étaient à la droite et à la gauche de celui-ci.[#16.6 cf. 10.7.]
7Shiméi parlait ainsi en le maudissant : Dehors, dehors, sanguinaire, homme sans morale ![#16.7 litt. sors, sors, homme de sangs, homme de bélial . Un homme de sangs (au pluriel) est un homme coupable d'un crime, cf. Ps 5.7 ; 26.9 ; sur cf. Dt 13.14.]
8Le Seigneur fait retomber sur toi tout le sang de la maison de Saül, à la place de qui tu es devenu roi ; le Seigneur a confié la royauté à Absalom, ton fils ; tu l'as mérité, ton malheur, car tu es un homme sanguinaire ![#16.8 allusion probable à l'épisode raconté en 21.1-9. – litt. te voilà dans ton malheur (ou ton mal ). – litt. de sangs.]
9Alors Abishaï, fils de Tserouya, dit au roi : Pourquoi ce chien mort te maudit-il, ô roi, mon seigneur ? Laisse-moi aller lui couper la tête, je t'en prie ![#16.9 cf. 1S 26.6. – cf. 1S 24.15. – cf. 1S 26.7s.]
10Mais le roi dit : Pourquoi vous mêlez-vous de mes affaires, fils de Tserouya ? S'il maudit, c'est que le Seigneur lui a dit : « Maudis David ! » Qui donc peut lui dire : « Pourquoi agis-tu ainsi ? »[#16.10 litt. quoi à moi et à vous ; autre traduction en quoi cela nous regarde-t-il ; cf. 19.23 ; Jg 11.12 ; Jn 2.4 ; David s'adresse conjointement à Abishaï et à son frère Joab, qui sont souvent mentionnés ensemble, cf. 2.18,24. – cf. 2R 18.25. – cf. Jb 2.10 ; 9.12 ; Rm 9.20.]
11David dit à Abishaï et à tous ses gens : Mon propre fils, qui est sorti de moi, en veut à ma vie ; à plus forte raison ce Benjaminite ! Laissez-le et qu'il maudisse, car le Seigneur le lui a dit.[#16.11 litt. qui est sorti de mon ventre ou mes entrailles ; cf. 7.12. – litt. cherche ma vie, cf. 1S 20.1 ; voir 2S 12.11. – de la même tribu que Saül, cf. 1S 9.1 ; 10.21.]
12Peut-être le Seigneur regardera-t-il ma peine ; peut-être le Seigneur me fera-t-il du bien à la place de la malédiction qu'il prononce en ce jour.[#16.12 ou ma misère : sens inhabituel, mais possible, d'un terme souvent traduit par faute ; cf. Gn 29.32 ; 1S 1.11 ; Ps 25.18 ; 31.8 ; autre lecture traditionnelle mon œil, généralement interprété au sens de mes larmes . – litt. fera-t-il venir pour moi du bien . – litt. sa malédiction ; quelques mss portent ma malédiction . Cf. Pr 17.5 ; 24.17s ; 25.21s.]
13David et ses hommes continuèrent leur chemin ; Shiméi marchait sur le flanc de la montagne, parallèlement à lui ; en marchant, il maudissait, il jetait des pierres contre lui, il faisait voler la poussière.[#16.13 et traduisent la même expression hébraïque (autre traduction près de lui ) ; certains pensent que la deuxième fois elle est due à une erreur de copie.]
14Le roi et tout le peuple qui était avec lui arrivèrent épuisés ; là ils purent reprendre haleine.[#16.14 précise au bord du Jourdain . – certains commentateurs ont parfois voulu voir dans le mot hébreu correspondant un nom de localité, mais aucune proposition ne s'est imposée.]
15Absalom et tout le peuple, les hommes d'Israël, étaient entrés dans Jérusalem ; et Ahitophel était avec lui.[#16.15 c.-à-d. tous ses partisans ; de même au v. 18. – cf. 15.37. – cf. 15.12+.]
16Lorsque Houshaï, l'Arkite, l'ami de David, fut arrivé auprès d'Absalom, il lui dit : Vive le roi ! Vive le roi ![#16.16 cf. 15.32+. – cf. 15.37. – cf. 1R 1.25,34.]
17Et Absalom dit à Houshaï : C'est là toute la fidélité que tu montres envers ton ami ! Pourquoi n'es-tu donc pas allé avec ton ami ?[#16.17 ou la loyauté, cf. 2.5s.]
18Houshaï répondit à Absalom : Non ! J'appartiendrai à celui qu'ont choisi le Seigneur , tout ce peuple, tous les hommes d'Israël ; c'est avec lui que je veux rester.[#16.18 autre lecture traditionnelle je n'appartiendrai pas (à…), tournure plus difficile à comprendre dans ce contexte.]
19Deuxièmement, qui pourrais-je servir ? N'est-ce pas son fils ? Comme j'ai servi ton père, ainsi je te servirai.[#16.19 Cf. 15.34.]
20Absalom dit à Ahitophel : Tenez conseil sur ce que nous devons faire.[#16.20 le pluriel s'adresse soit à Ahitophel et à Houshaï, soit plus probablement à Ahitophel et à d'autres membres de l'entourage du roi.]
21Et Ahitophel dit à Absalom : Va avec les concubines que ton père a laissées pour garder le palais ; ainsi tout Israël apprendra que tu t'es rendu odieux à ton père, et tous ceux qui sont avec toi prendront courage.[#16.21 Gn 16.2. – cf. 15.16+. Par cet acte, Absalom s'affiche comme successeur de son père, cf. 3.7. Voir aussi 12.11s. – cf. 1S 13.4. – litt. et les mains de tous ceux qui sont avec toi se fortifieront ; cf. 2.7+.]
22On dressa une tente sur le toit en terrasse pour Absalom, et Absalom alla avec les concubines de son père, sous les yeux de tout Israël.[#16.22 litt. la tente . – cf. 11.2. – Gn 16.2.]
23Les conseils d'Ahitophel, en ces jours-là, avaient autant d'autorité qu'une parole de Dieu. Il en était ainsi de tous les conseils d'Ahitophel, soit pour David, soit pour Absalom.[#16.23 litt. (étaient) comme quand on interroge (ou, selon une autre tradition de lecture, quand un homme interroge ) la parole de Dieu ; cf. Ac 12.22.]