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1Le plus beau des chants – de Salomon.[#1.1 litt. le chant des chants (d'où le titre traditionnel cantique des cantiques ) ; sur cette tournure superlative, cf. Gn 9.25 ; Ex 26.33 ; Dt 10.17 ; 1R 8.27 ; Ez 16.7 ; 26.7 ; Ec 1.2 ; 12.8. – (ou à, comme dans les suscriptions des Psaumes ; cf. Ps 3.1) ( le Pacifique ; cf. 7.1) 3.7,9,11 ; 8.11s ; 1R 5.12.]
2Qu'il me couvre de baisers ![#1.2 les indications des personnages qui parlent [aussi, dans la suite, (Lui), (Autres)] ne figurent pas dans le texte hébreu ; elles sont souvent hypothétiques (voir l'introduction p. 847). – (litt. qu'il me baise des baisers de sa bouche ; cf. 8.1) ( a lu, ici et ailleurs, tes seins ; cf. v. 13) : la poésie hébraïque oscille souvent entre la 2 et la 3 personne sans qu'il y ait pour autant changement de sujet réel. – v. 4 ; 2.4 ; 4.10 ; 5.1 ; 7.10 ; 8.2 ; Ec 2.3.]
Oui, tes caresses sont meilleures que le vin.
3La senteur de tes parfums est si bonne ![#1.3 hébreu shèm, en assonance avec le mot traduit par (litt. huile ), shémên. – sur le terme hébreu, cf. 6.8s ; Gn 24.43 ; Ex 2.8 ; Es 7.14 ; Ps 68.26 ; Pr 30.19.]
Ton nom est un parfum qui se répand ;
c'est pourquoi les jeunes filles t'aiment.
4Entraîne-moi à ta suite, courons ![#1.4 cf. v. 12 ; 3.9,11 ; 7.2 ; ce terme peut ici s'appliquer au bien-aimé. – (litt. rappellerons ou évoquerons ) : cf. Es 9.2 ; 25.9 ; 66.10 ; Za 10.7 ; Ps 9.2s ; 43.4s. – au féminin en hébreu ; c'est probablement le qui fait l'éloge de la jeune fille. – autre traduction qu'elles t'aiment.]
Le roi m'a introduite dans ses appartements…
Nous serons dans l'allégresse, nous nous réjouirons en toi ;
nous célébrerons tes caresses plus que le vin.
C'est à bon droit que l'on t'aime !
5Je suis noire, mais je suis jolie, filles de Jérusalem,[#1.5 c.-à-d. brunie par le soleil, à l'opposé des canons de beauté de l'époque (les femmes de la bonne société ne s'exposent pas au soleil) ; cf. v. 6 où un terme apparenté est rendu par noiraude . – 2.7 ; 3.5,11 ; 5.8,16 ; 8.4. – (Gn 25.13 ; ce nom est associé à une racine qui signifie être noir ou sombre ) : cf. Jr 49.28s ; Ps 120.5 ; il s'agissait probablement de tentes sombres, en poil de chèvre (cf. 4.1), en contraste avec les lesquelles illustrent combien la jeune fille est]
comme les tentes de Qédar, comme les toiles de Salomon.
6Ne faites pas attention si je suis noiraude :[#1.6 8.8. – 3.4,11 ; 6.9 ; 8.2,5. – le terme hébreu évoque aussi l'idée de brûlure. – cf. v. 14 ; 2.15 ; 7.13 ; 8.11s ; Es 5.1 ; Ps 80.9ss ; 128.3.]
c'est le soleil qui m'a brunie.
Les fils de ma mère se sont fâchés contre moi,
ils m'ont faite gardienne des vignes.
Ma vigne à moi, je ne l'ai pas gardée.
7Dis-moi, toi que mon cœur aime,[#1.7 autre traduction mon âme (cf. Gn 1.20). – l'interrogatif ainsi traduit n'a le même sens qu'en 2R 6.13 ; ailleurs il signifie plutôt comment ; c'est le quoi donc ! qui ouvre les complaintes (cf. Es 14.4 ; Lm 1.1). Voir aussi 3.1-4 ; Gn 37.16 ; Jn 20.1ss. – litt. où tu pais ; cf. 2.16 ; Es 40.11 ; Ps 23.1. – (cf. Jr 31.22) ; certains, rapprochant le mot hébreu de la racine qui signifie s'envelopper (cf. Gn 38.14), comprennent comme une prostituée.]
où tu fais paître ton troupeau,
où tu le fais coucher à midi ;
pourquoi serais-je comme égarée
près des troupeaux de tes compagnons ?
8Si tu ne le sais pas, toi, la plus belle des femmes,[#1.8 Ce v. est apparemment la réponse d'un chœur ; cf. 2.15 ; 5.1 ; 6.1 ; 7.1 ; 8.8s.]
sors sur les traces du petit bétail
et fais paître tes chevrettes
près des demeures des bergers.
9A une jument des chars du pharaon[#1.9 autres traductions possibles à ma jument ; à la cavalerie ; cf. Es 63.13. – cf. 1R 3.1 ; 10.28s.]
je te compare, mon amie.
10Tes joues sont jolies au milieu des bijoux,[#1.10 5.13. – 4.4 ; 7.5.]
ton cou est beau au milieu des colliers.
11Nous te ferons des bijoux d'or,[#1.11 Cf. 8.9.]
avec des points d'argent.
12Tandis que le roi était avec son entourage,[#1.12 autre traduction jusqu'à ce que (même formule en 2.7,17, avant que ) le roi (cf. v. 4) soit… – terme rare (Ps 140.10 ceux qui m'entourent ) ; il a aussi été traduit sur son divan, à sa table ou dans son enclos (4.12–5.1 ; 6.2). – (hébreu néred ) : plante aromatique d'origine indienne, réputée aphrodisiaque ; cf. 4.13s ; voir aussi Mc 14.3 ; Jn 12.3. – litt. a donné, de même en 2.13 ; 7.14.]
mon nard a exhalé sa senteur.
13Mon bien-aimé est pour moi un bouquet de myrrhe,[#1.13 en hébreu ce mot n'est pas apparenté au verbe habituellement traduit par aimer, mais au terme pour caresses (v. 2,4 etc.), qui ressemble beaucoup au nom de David (cf. 4.4). – 3.6 ; 4.6,14 ; 5.1,5,13 ; cf. Pr 7.17 ; Est 2.12 ; voir aussi Ex 30.23 ; Mt 2.11 ; Mc 15.23 ; Jn 19.39. – autre traduction il passe la nuit (cf. 7.12) ; l'expression peut s'entendre à la fois du bouquet (probablement un sachet de poudre de myrrhe séchée porté au cou) et du bien-aimé.]
il repose entre mes seins.
14Mon bien-aimé est pour moi une grappe de henné[#1.14 hébreu kopher ; autres traductions troène ; cyprès. – (« Source du chevreau ») : oasis sur la rive occidentale de la mer Morte (1S 24.1s).]
dans les vignes d'Eïn-Guédi.
15Que tu es belle, mon amie, que tu es belle ![#1.15 2.14 ; 4.7 ; 5.9 ; 6.1,4,9 ; 7.7. – 4.1 ; 5.12.]
Tes yeux sont des colombes.
16Que tu es beau, mon bien-aimé, que tu es doux ![#1.16 7.7.]
Notre lit, c'est la verdure.
17Les solives de nos maisons sont des cèdres,[#1.17 cf. 2.3 ; voir aussi 1R 5.22 ; 6.15,34.]
nos lambris sont des cyprès.