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1« Quand Israël était jeune,
Comme au temps des origines, où les ancêtres se laissaient porter par Dieu à travers le désert, Israël est aimé à la manière d'un enfant par sa mère. Cette nouvelle comparaison contraste avec celle de l'épouse infidèle du chap. 2. Elle illustre de façon bouleversante la profonde tendresse de Dieu pour son peuple. A nouveau ici, le peuple aimé se détourne et se réfugie dans des sécurités illusoires.
je me suis mis à l'aimer,
dit le Seigneur,
et je l'ai appelé, lui mon fils,
à sortir d'Égypte. »
2– Mais ensuite, plus on les appelait,
plus ils s'éloignaient.
Mon peuple offre des sacrifices
à Baal et aux dieux de cette espèce,
il brûle des offrandes
en l'honneur des idoles.
3« C'est pourtant moi qui avais guidé
les premiers pas d'Éfraïm
et l'avais porté dans mes bras.
Mais il n'a pas reconnu
que je prenais soin de lui.
4Je le dirigeais avec ménagement,
lié à lui par l'amour.
J'étais pour lui comme une mère
qui soulève son petit enfant
tout contre sa joue.
Je me penchais vers lui
pour le faire manger.
5« Le peuple d'Israël
Refusant l'amour que Dieu lui offre, Israël devra faire face aux conséquences de son entêtement : la guerre et finalement l'exil en Assyrie.
ne reviendra pas en Égypte,
mais ce sera l'Assyrie
qui dominera sur lui.
Car il a refusé de revenir à moi.
6C'est pourquoi la guerre
fait rage dans ses villes
et détruit ses défenses,
elle engloutit tout.
Tel est le résultat
de la politique d'Israël.
7Mon peuple s'accroche à sa trahison ;
on l'appelle à se relever,
mais sans le moindre succès.
8« Pourtant comment peut-on imaginer
Aux v. 1-4, Osée décrit Israël comme un fils rebelle. Or, d'après la loi de Moïse, un fils qui refuse de se soumettre à l'autorité de ses parents est passible de mort (Deut 21.18-21). S'il suivait cette logique, Dieu devrait donc faire périr son peuple. Mais voilà : Dieu manifeste la grandeur de son amour. En refusant d'appliquer sa propre loi, le Seigneur démontre qu'il est bien Dieu et non pas homme. C'est pourquoi le prophète laisse entrevoir le pardon du Seigneur et le retour des exilés.
que je t'abandonne, Éfraïm,
que je te trahisse, Israël ?
Comment pourrais-je en venir
à te traiter comme les villes
d'Adma et de Seboïm ?
Une telle décision me bouleverserait,
l'émotion serait trop forte.
9Ce n'est pas mon indignation
qui aura le dernier mot,
et je ne reviendrai pas
à l'idée de détruire Éfraïm.
Car je ne suis pas homme,
je suis Dieu, moi.
Chez toi, Éfraïm,
je suis le Dieu unique,
et je ne viens pas
pour montrer ma fureur. »
10Les exilés avancent
en suivant le Seigneur,
qui rugit comme un lion.
A ses rugissements
ses fils arrivent tout excités
d'au-delà de la mer.
11Ils arrivent aussi d'Égypte
comme une volée de moineaux,
et de l'Assyrie,
comme un vol de colombes.
« Je les ramène dans leur patrie »,
dit le Seigneur.