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1Quand Éfraïm parlait,
Dédaignant les richesses de leur propre culture religieuse, les Israélites adoptent des divinités étrangères et s'y accrochent comme si elles pouvaient les sauver. Ils les sculptent, et prêtent des pouvoirs magiques à ces objets qu'ils vénèrent. Mais la fin est proche… Bientôt ce peuple sera balayé ; la nation d'Éfraïm n'existera plus.
tout le monde avait peur.
Il dominait en Israël.
Mais il s'est rendu coupable
d'adorer le dieu Baal ,
ce qui lui a été fatal.
2Et maintenant voilà ces gens
qui s'obstinent dans leur faute :
avec leur argent
ils se moulent des statuettes,
des idoles de leur invention.
Ce n'est là qu'œuvres d'artisan,
et c'est à leur sujet qu'ils disent :
« On doit leur offrir des sacrifices ! »
Des hommes adorent des veaux !
3C'est pourquoi, comme un nuage matinal,
ces gens disparaîtront,
rosée vite dissipée,
brins de paille envolés
loin de l'aire où l'on bat le blé,
ou fumée qui s'échappe
par l'ouverture du toit.
4« Israël, depuis ta sortie d'Égypte,
En évoquant la sortie d'Égypte et le séjour au désert, Osée rappelle au peuple qu'il doit son existence à Dieu. Celui-ci a veillé sur lui et l'a mené sur des pâturages d'où il a pu tirer sa subsistance. Mais une fois sa survie assurée, Israël a commencé à se détourner du Seigneur. Il a rompu l'alliance et il subit aujourd'hui les conséquences de cette rupture. Le prophète décrit ces malheurs comme l'attaque d'un fauve affamé.
je suis le Seigneur ton Dieu.
Un autre Dieu que moi,
tu n'en connais pas,
et il n'existe pas
d'autre sauveur que moi.
5C'est moi qui étais ton intime[#13.5 ou]
quand tu étais au désert,
au pays de la sécheresse.
6A peine au pâturage,
tu as pu calmer ta faim ;
mais une fois rassasié,
tu t'es gonflé d'orgueil.
C'est pourquoi tu m'as oublié.
7Alors je suis devenu
comme un lion pour vous tous,
comme une panthère
embusquée sur le chemin.
8Je vous attaque comme une ourse
à qui l'on a pris son petit,
je vous déchire la poitrine.
Comme une lionne je vous dévore,
et les bêtes sauvages
mettront en pièces vos cadavres.
9« Israël, ce qui te perd,
D'après 1 Sam 8.1-9, Israël avait demandé à Dieu d'être gouverné par un roi, plutôt que par des chefs inspirés, les juges. Cette requête avait été critiquée car elle était perçue comme un affront à la souveraineté divine (1 Sam 10.17-19). Osée semble ici voir un juste retour des choses. Les événements révèlent les limites de la monarchie : Dieu seul est digne de la confiance du peuple.
c'est que tu es contre moi,
contre celui qui t'apporte du secours.
10Ton roi, qu'est-il devenu,
où est celui qui devait te sauver ?
Dans toutes tes villes,
où sont ceux qui devaient te diriger ?
C'est toi qui m'avais demandé :
“Donne-moi un roi et des chefs.”
11Je t'ai donc donné des rois,
mais par colère contre toi ;
et je te les ai repris,
tant j'étais indigné.
12« Les torts du peuple d'Éfraïm
La fin de l'existence d'Israël semble inévitable. Paradoxalement, une faible lueur d'espoir surgit dans ce sombre tableau : la possibilité d'une victoire sur la mort, espérance qui se trouve aussi en Ézék 37. L'apôtre Paul cite librement une partie du v. 14 en 1 Cor 15.55 en l'associant à l'idée de résurrection.
sont bien enregistrés ;
les preuves de sa faute
ont été mises en lieu sûr.
13Pour lui les douleurs surviennent
comme lors d'une naissance.
Mais c'est un enfant stupide :
quand le moment est venu,
il refuse de sortir du ventre maternel.
14Et moi, le Seigneur,
je devrais arracher ces gens
aux griffes de la mort,
les délivrer du monde des morts ?
Mort, où sont tes armes ?
Mort, montre ton pouvoir mortel !
Mon œil se ferme à la pitié.
15Tandis qu'Éfraïm
prospère parmi ses frères,
le vent desséchant se lève,
il arrive du désert.
C'est le Seigneur qui l'envoie.
Alors la source tarit,
la fontaine est à sec.
On emporte le trésor,
tout ce qui est précieux.