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1Puis je vis un ange descendre du ciel ; il tenait à la main la clé de l'abîme et une énorme chaîne.
2Il saisit le dragon, le serpent ancien, c'est-à-dire le diable ou Satan, et il l'enchaîna pour mille ans.[#20.2 Comparer 12.9 et la note. – : Comparer 12.3 et la note.]
3L'ange le jeta dans l'abîme, qu'il ferma à clé et scella au-dessus de lui, afin que le dragon ne puisse plus égarer les nations jusqu'à ce que les mille ans soient passés. Après cela, il doit être relâché pour un peu de temps.
Le chap. 20 développe l'idée d'un temps qui n'est ni la nouveauté radicale que constitue la venue de la nouvelle Jérusalem, ni l'annonce d'une ère idéale pour l'humanité. Cette période symbolique de mille ans se caractérise par l'enchaînement de Satan (ouverture d'un temps de liberté et de responsabilité) et un règne céleste des martyrs auquel la célébration du culte permet de participer dès ici-bas. Quelque chose de différent est inauguré dans l'histoire des hommes depuis la résurrection du Christ. Un temps est mis à disposition de l'humanité, celui de la responsabilité humaine et de la patience de Dieu.
4Ensuite je vis des trônes : ceux qui siégeaient dessus reçurent le pouvoir de juger. Je vis aussi les âmes de ceux qui avaient été exécutés pour leur fidélité à la vérité révélée par Jésus et à la parole de Dieu. Ils n'avaient pas adoré la bête, ni sa statue, et ils n'avaient pas reçu la marque de la bête sur le front, ni sur la main. Ils revinrent à la vie et régnèrent avec le Christ pendant mille ans.[#20.4 Comparer Dan 7.9, 22.]
5Les autres morts ne revinrent pas à la vie avant que les mille ans soient passés. C'est la première résurrection .
6Heureux ceux qui ont part à cette première résurrection ! Ils appartiennent à Dieu et la seconde mort n'a pas de pouvoir sur eux ; ils seront prêtres de Dieu et du Christ, et ils régneront avec le Christ pendant les mille ans.
7Quand les mille ans seront passés, Satan sera relâché de sa prison,
8et il s'en ira tromper les nations répandues dans le monde entier, c'est-à-dire Gog et Magog. Il les rassemblera pour le combat, et ils seront aussi nombreux que les grains de sable au bord de la mer.[#20.8 : depuis Ézék 38–39, c'est ainsi qu'on désignait les nations ennemies du peuple de Dieu à la fin des temps.]
9Les voici qui s'avancent sur toute l'étendue de la terre, et ils encerclent le camp du peuple de Dieu, la ville aimée de Dieu. Mais le feu descend du ciel et les détruit.
10Alors le diable, qui les trompait, est jeté dans le lac de soufre enflammé, où se trouvent déjà la bête et le faux prophète . Ils y seront tourmentés jour et nuit pour toujours.[#20.10 : voir Luc 17.29 et la note.]
L'image du camp rappelle le temps où Israël marchait dans le désert. La ville symbolise le peuple de Dieu réuni autour de lui. Dieu l'aime parce que le Christ y règne. Avec l'expulsion définitive de Satan, il ne reste plus d'obstacle à l'établissement du règne de Dieu.
11Puis je vis un grand trône blanc et celui qui y siège. La terre et le ciel s'enfuirent loin de lui, et on ne les revit plus.
12Ensuite, je vis les morts, grands et petits, debout devant le trône. Des livres furent ouverts. Un autre livre encore fut ouvert, le livre de vie. Les morts furent jugés selon ce qu'ils avaient fait, d'après ce qui était écrit dans les livres.[#20.12 : comparer Dan 7.9-10.]
13La mer rendit les morts qu'elle contenait. La mort et le monde des morts rendirent aussi leurs morts. Et tous furent jugés selon ce qu'ils avaient fait.
14La mort et le monde des morts furent jetés dans le lac enflammé. Ce lac est la seconde mort.
15Quiconque n'avait pas son nom inscrit dans le livre de vie fut jeté dans le lac enflammé.
Le trône unique symbolise le règne désormais incontesté de Dieu. La création, marquée par le péché, disparaît, comme pour changer définitivement le décor. Les morts, ceux qui n'ont pas pris part à la première résurrection (20.5), reprennent vie pour le jugement final. La mort elle-même rejoint la bête et le faux prophète (19.20), ainsi que le diable (20.10), pour être anéantie.