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1Si l'on t'a chargé de présider un banquet,
ne joue pas au monsieur,
sois simplement un convive parmi les autres.
Occupe-toi de les placer, puis va t'asseoir ;
2remplis tout ton devoir, après quoi prends ta place,
pour avoir le plaisir de les voir satisfaits
et recevoir alors la couronne
qui récompense une organisation parfaite.
3Si tu es le plus vieux, tu as le privilège
de prendre la parole.
Mais parle seulement de ce que tu connais
et ne gêne pas la musique.
Ben Sira donne maintenant des conseils à l'aîné (v. 3-6) et au plus jeune (v. 7-13). Après les plaisirs du festin et de la musique, la dernière recommandation concerne le remerciement après le repas (Deut 8.10).
4Ne fais pas un discours, quand tout le monde écoute
la musique et les chants ;
ce n'est pas le moment d'étaler ta sagesse.
5Un concert au milieu d'un banquet
est aussi élégant qu'une pierre précieuse
montée sur une bague d'or.
6Un air de musique accompagnant un bon vin
est aussi merveilleux qu'un cachet d'émeraude
sur une monture d'or.
7Si tu es le plus jeune, ne prends la parole
que si c'est nécessaire
et si on te le demande deux ou trois fois.
8Si tu parles, sois concis,
exprime beaucoup de choses en peu de mots.
Montre que tu es au courant
mais aussi que tu sais te taire.
9Parmi des gens haut placés
ne te donne pas trop d'importance ;
là où il y a des personnes âgées,
ne parle pas sans réfléchir.
10De même que l'éclair précède le tonnerre,
la bienveillance des gens
est acquise d'avance à l'homme réservé.
11Quand l'heure est venue, lève-toi, ne traîne pas
et rentre chez toi sans t'attarder.
12Tu peux t'y amuser, faire ce qui te plaît,
mais ne te mets pas dans ton tort
en parlant comme un prétentieux.
13Pour ces plaisirs remercie ton Créateur,
lui qui t'accorde ses bienfaits en abondance.
Celui qui reconnaît l'autorité du Seigneur étudie la Loi et cherche la volonté du Seigneur (2.15-1710.1915.121.11). Pour ce faire, il se lève même tôt le matin (4.1239.5). Au contraire, l'homme sans foi ni loi interprète la Loi à sa convenance de façon à ne jamais être pris en défaut (21.6).
14Quand on reconnaît l'autorité du Seigneur,
on se laisse volontiers instruire ;
ceux qui cherchent dès le matin sa volonté
le trouvent bien disposé à leur égard.
15Celui qui étudie sa Loi
y trouvera plus que le nécessaire,
mais celui qui triche avec elle
se fera prendre au piège.
16Ceux qui respectent l'autorité du Seigneur
découvrent ce qu'il veut,
et ce qu'ils font de bien brille comme un phare.
17L'homme sans foi ni loi écarte les reproches
et interprète la Loi à sa convenance.
18L'homme avisé n'oublie jamais de réfléchir,
mais le moqueur ou l'orgueilleux
ne manifeste aucune crainte.
La prudence est une intelligence raisonnable. Elle exige de réfléchir avant de prendre une décision (37.16). Toutefois, il ne suffit pas de réfléchir. Encore faut-il se fier au Seigneur, obéir à sa Loi. Réflexion et confiance en Dieu sont les deux points de repère pour se guider dans la vie.
19Ne fais rien sans y avoir réfléchi,
et tu n'auras pas à le regretter.
20Ne t'engage pas sur un chemin dangereux,
pour ne pas risquer de buter sur les pierres.
21Ne te fie à aucun chemin non exploré
22et veille à ce qui va t'arriver.[#32.22 : d'après l'hébreu ; la même expression hébraïque peut être interprétée ou , ce qu'a compris le grec.]
23En tout ce que tu fais surveille-toi toi-même ;[#32.23 : d'après l'hébreu ; grec ou]
c'est cela suivre les commandements.
24Obéir à la Loi, c'est veiller sur soi-même ;
qui se fie au Seigneur ne sera pas déçu.