Psaumes (136)

Assis au bord des fleuves à Babylone

1Assis au bord des fleuves à Babylone ,

nous pleurions en évoquant Sion .

2Nous laissions nos guitares[#137.2 ou : voir la note sur 150.3. L'instrument de musique désigné ici est différent de celui mentionné en 45.1; 60.1; 69.1; 80.1.]

suspendues aux arbres de la rive.

3Et là, ceux qui nous avaient déportés

osaient nous réclamer des cantiques;

nos persécuteurs exigeaient de nous des chants joyeux:

«Chantez-nous, disaient-ils, un des cantiques de Sion!»

4– Mais comment pourrions-nous chanter un cantique du Seigneur

sur une terre étrangère?

5O Jérusalem, si jamais je t'oublie,

eh bien, que ma main droite se paralyse!

6Si je cesse de penser à toi,

si je ne fais pas de toi ma suprême joie,

eh bien, que ma langue se colle à mon palais!

7Seigneur, n'oublie pas ce qu'ont fait les Édomites

le jour où Jérusalem fut prise:

«Rasez la ville, criaient-ils, rasez-la jusqu'à ses fondations!»

8Et toi, Babylone, bientôt ravagée,[#137.8 : plusieurs versions anciennes ont compris – représailles contre Babylone: voir Apoc 18.6.]

heureux ceux qui te rendront le mal que tu nous as fait!

9Heureux ceux qui saisiront tes jeunes enfants

pour les écraser contre le rocher!

© Société biblique française - Bibli'O 1997
Published by: French Bible Society