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Touché dans son corps et son psychisme, le croyant, dans ce psaume, ne désire pourtant pas la mort. En effet, pour les anciens Israélites, le séjour des morts n'était pas un lieu attirant. Ils souhaitaient plutôt une vie longue et prospère. Ils interprétaient la maladie et la mort précoce comme un châtiment divin. A Dieu, on demandait donc la guérison, une prière qui demeure pertinente devant tous les drames, qu'ils soient personnels ou collectifs.
2Seigneur, tu es irrité contre moi, mais ne me condamne pas ;
tu es indigné contre moi, mais renonce à me punir.
3Seigneur, aie pitié de moi, je suis sans force.
Seigneur, guéris-moi, je suis profondément troublé.
4Je suis en plein désarroi.
Et toi, Seigneur, jusqu'à quand m'en voudras-tu ?
5Reviens me délivrer, Seigneur,
toi qui es si bon, sauve-moi.
6Car dans la mort on ne peut plus penser à toi,
chez les défunts on ne peut plus te louer.
7Je m'épuise à force de soupirer,
chaque nuit je trempe mon lit de larmes,
j'inonde ma couche de pleurs.
8Mes yeux se voilent, tant j'ai de chagrin ;
je n'y vois plus tant j'ai d'adversaires.
9Allez-vous-en, vous tous qui faites le mal,[#6.9 Voir Matt 7.23 ; Luc 13.27.]
car le Seigneur a entendu mes pleurs ;
10oui, il a entendu ma supplication,
il a accueilli ma prière.
11Honte à tous mes ennemis ;
qu'ils soient plongés dans le plus grand désarroi,
qu'ils repartent, soudain couverts de honte !