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1Souviens-toi de ton Créateur pendant les jours de ta jeunesse,[#12.1 autre traduction pense à. – le mot correspondant est au pluriel (d'excellence ?) dans le texte hébreu traditionnel ; on pourrait aussi penser qu'il désigne les parents si le verbe traduit par créer n'était pas habituellement réservé à Dieu ; cf. Gn 1.1 ; Ml 2.10 ; on a parfois modifié le texte pour lire souviens-toi de ton puits ou de ta citerne, expression qui pourrait désigner métaphoriquement l'épouse (cf. Pr 5.15ss ; Ct 4.15). – (v. 2) cf. 6.3 ; 11.8 ; voir Jr 13.16+.]
avant que viennent les jours du malheur
et qu'arrivent les années dont tu diras : « Je n'y trouve aucun plaisir » ;
2avant que s'obscurcissent le soleil et la lumière,[#12.2 Cette description métaphorique du vieillissement et de la mort a souvent été lue de façon allégorique, voir v. 3ss et les notes. Enseignements de Ptah-Hotep (cf. 11.9) : « Seigneur, la vieillesse est là, la décrépitude est arrivée. La défaillance est là, la faiblesse apparaît… Les yeux sont misérables, les oreilles sont sourdes, la vigueur s'épuise à cause de la fatigue du cœur. La bouche est taciturne, elle ne parle plus ; la mémoire s'en va, elle ne se souvient plus d'hier. Les os sont douloureux de vieillesse. Ce qui était bon est devenu mauvais, le goût s'en est allé. Tout ce qu'apporte la vieillesse est mauvais. Le nez est bouché, il ne respire plus, il est aussi fatigant d'être assis que d'être debout. » – 11.3.]
la lune et les étoiles,
et que les nuages reviennent après la pluie.
3Ce jour-là les gardiens de la maison tremblent,[#12.3 On a vu dans ces expressions autant d'allusions à des parties du corps humain, par exemple ici : bras, jambes, dents, yeux.]
les hommes vaillants se courbent ;
les meunières, trop peu nombreuses, cessent de moudre,
celles qui regardent par les fenêtres sont dans l'obscurité,
4les deux battants de la porte se ferment sur la rue[#12.4 peut-être les lèvres qui se ferment et la voix qui faiblit, ou bien les oreilles qui ne perçoivent plus les sons. – Jr 25.10. – le vieillard a le sommeil léger et se réveille tôt. – litt. les filles du chant ; ici encore, on peut discerner une évocation de la voix ou de l'ouïe ; cf. Es 29.4. – litt. se courbent.]
tandis que baisse le bruit de la meule ;
on se lève au chant de l'oiseau,
toutes les chanteuses s'affaiblissent ;
5on a peur de ce qui est élevé,[#12.5 allusion possible aux cheveux blancs du vieillard ; cf. 11.10 ; autre traduction on dédaigne l'amande. – évocation possible de l'allure et de la démarche du vieillard. – à laquelle on prêtait peut-être des vertus apéritives, voire aphrodisiaques ; autre traduction la câpre éclate. – litt. la maison de sa perpétuité ou de son éternité ; cf. 3.11. – litt. ceux qui se lamentent (pour les funérailles) circulent ; cf. Jr 4.8 ; 9.16.]
il y a des terreurs en chemin, l'amandier fleurit,
le criquet devient pesant, la câpre n'a plus d'effet,
car l'être humain s'en va vers ce qui sera pour toujours sa demeure,
et le cortège de lamentations passe dans la rue ;
6avant que le cordon d'argent se détache,[#12.6 comme au v. 2. – d'après une lecture traditionnelle du texte hébreu et de nombreux mss ; autre lecture traditionnelle s'éloigne ; certains modifient le texte hébreu pour lire se rompe ; l'ensemble du v. semble décrire la mort. – ou coupe, globe, même terme en 1R 7.41 ( évasé ) ; Za 4.2s. – sous-entendu dans le texte.]
que le réservoir d'or se casse,
que la jarre se brise à la fontaine,
que la poulie se casse et tombe dans la citerne ;
7avant que la poussière retourne à la terre, selon ce qu'elle était,[#12.7 3.20+ ; cf. 1.7. – ou ; cf. 3.21.]
et que le souffle retourne à Dieu qui l'a donné.
8Futilité complète, dit Qohéleth, tout n'est que futilité.[#12.8 1.2+.]
9Outre que Qohéleth fut un sage,[#12.9 cf. Dn 11.33+. – autre traduction écouté. – autre traduction corrigé . – ou proverbes ; cf. Ez 14.8 ; Ps 78.2 ; Pr 1.1.]
il a encore appris la connaissance au peuple ;
il a pesé, examiné à fond et mis en ordre un grand nombre de maximes.
10Qohéleth s'est efforcé de trouver des paroles qui plaisent ;[#12.10 d'après quelques mss hébreux et des versions anciennes, certains modifient le texte hébreu traditionnel pour lire il a écrit droitement des paroles de vérité (cf. Ps 119.43).]
elles ont été écrites exactement, ce sont des paroles de vérité.
11Les paroles des sages sont comme des aiguillons ;[#12.11 Les évoquent peut-être le pouvoir stimulant des de sagesse et les (ou piquets ) le caractère normatif des qui en résultent. Autre traduction comme des aiguillons et comme des piquets plantés par les maîtres (mot traduit ici par ) des troupeaux. – cf. Gn 48.15 ; Os 4.16 ; Ps 23.1 ; 28.9.]
les auteurs de recueils sont comme des clous plantés.
C'est le don d'un seul berger.
12Quant au reste, mon fils, tires-en instruction :[#12.12 traduction incertaine ; certains comprennent garde-toi de vouloir en faire plus. – le terme hébreu correspondant n'apparaît qu'ici dans l'A.T. – autre traduction le corps.]
à faire un grand nombre de livres, il n'y aurait pas de fin,
et beaucoup d'étude est une fatigue pour la chair.
13Ecoutons la conclusion de tout le discours :[#12.13 autre traduction fin du discours ; tout a été entendu. – 3.14+ ; cf. 19.20 : « Toute sagesse est crainte du Seigneur, en toute sagesse il y a la pratique de la Loi. » – autre traduction cela vaut pour tout homme (cf. 3.13 ; 5.18 ; 7.2).]
Crains Dieu et observe ses commandements.
C'est là tout l'humain.
14Car Dieu fera venir toute œuvre en jugement,[#12.14 3.17+ ; cf. 2Co 5.10.]
pour tout ce qui est caché
– que ce soit bien ou mal.