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1Après avoir autrefois, à bien des reprises et de bien des manières, parlé aux pères par les prophètes, Dieu[#1.1 3.9 ; 8.9 ; voir aussi Lc 1.55 ; Rm 4.16-18 ; 11.17 ; 1Co 10.1. – (litt. dans ) Os 12.10s.]
2nous a parlé, en ces jours qui sont les derniers, par un Fils qu'il a constitué héritier de tout et par qui il a fait les mondes.[#1.2 litt. au terme de ces jours-ci ; cf. 9.26 ; Jr 23.20 ; Ez 38.16 ; Mi 4.1 ; Dn 2.28,45 ; 10.14 ; Ac 2.17 ; 1Co 1.11 ; 1P 1.20. – la formulation met en valeur la qualité du nouveau messager, par opposition aux prophètes (v. 1) qui sont habituellement qualifiés de serviteurs ; cf. 3.5s ; 4.14 ; Am 3.7 ; Ps 2.6-12 ; Mt 21.33-38/ /. – 2.8 ; Mt 28.18. – cf. 11.3 ; Jn 1.3 ; 1Co 8.6 ; Col 1.16 ; voir aussi Pr 8.27-31 ; 7.21 : « L'artisane de l'univers, la Sagesse. » – ou les âges, les temps, traduction traditionnelle les siècles (v. 8 ; 6.5 ; 11.3 ; c'est le mot grec qui a donné le terme éons, voir Ep 2.2).]
3Ce Fils, qui est le rayonnement de sa gloire et l'expression de sa réalité même,[#1.3 2Co 4.4 ; Col 1.15 ; cf. Sagesse 7.25s : « Elle (la Sagesse) est un effluve de la puissance de Dieu, une pure irradiation de la gloire du Tout-Puissant… Elle est un reflet de la lumière éternelle, un miroir sans tache de l'activité de Dieu et une image de sa bonté. » – ou l'empreinte (le terme grec a donné notre mot caractère ). – ou sa vraie nature ; c'est du mot grec correspondant que vient le terme technique hypostase (également 3.14 ; 11.1 ; 2Co 9.4). – Col 1.17. – grammaticalement, il peut s'agir de celle de Dieu ou de celle du Fils ; cf. 11.3 ; Ps 33.9. Cf. d'Alexandrie, De migratione Abrahami, 3-6 : « La Parole est l'habitation du père… L'habitation de Dieu n'est pas telle ou telle des réalités qui supportent la description ou tombent sous le sens… Que serait cette habitation sinon la Parole antérieure à tous les êtres qui ont reçu l'existence et le devenir, la Parole dont le Pilote de l'Univers s'est emparé comme d'un timon pour gouverner le Tout : quand il façonnait le monde, Il en avait fait son instrument pour assurer l'irréprochable cohésion de son œuvre. » – certains mss ajoutent par lui-même . – 9.14,26. – v. 13 ; 8.1 ; 10.12 ; 12.2 ; Ps 110.1 ; 113.5 ; Mt 22.44/ / ; 26.64/ / ; Mc 16.19 ; Ep 1.20 ; autres références à différents détails du Ps 110 en Hé 5.6,10 ; 6.20 ; 7.11-28 ; 10.12s.]
soutient tout par sa parole puissante ;
après avoir fait la purification des péchés,
il s'est assis à la droite de la majesté dans les hauteurs,
4devenu d'autant supérieur aux anges[#1.4 (ou meilleur que les, même terme en 6.9 ; 7.7,19,22 ; 8.6 ; 9.23 ; 10.34 ; 11.16,35,40 ; 12.24) 1.5–2.18 ; cf. Ep 1.21 ; Ph 2.9-11 ; 1P 3.22. – Voir . – autre traduction bien différent du leur, cf. 8.6.]
qu'il a hérité un nom plus remarquable que le leur.
5Auquel des anges, en effet, Dieu a-t-il jamais dit :[#1.5 Cf. Ac 13.33 ; Rm 1.3s. – le sujet est sous-entendu dans le texte, litt. a-t-il jamais dit . – 5.5 ; Ps 2.7 . – 3.7,13,15 ; 4.7 ; 13.8. – 2S 7.14 ; 1Ch 17.13.]
Tu es mon Fils,
c'est moi qui t'ai engendré aujourd'hui.
Et encore :
Moi, je serai pour lui un Père,
et lui sera pour moi un Fils.
6Et encore, quand il introduit le premier-né dans le monde, il dit :[#1.6 d'autres comprennent et quand il introduit (ou introduira ) de nouveau… ; cf. v. 5 ; 2.13 ; 4.5,7 ; le verbe traduit par peut s'entendre d'une intronisation. – Ps 89.28 ; Col 1.18. – ici comme en 2.5, il s'agit du terme grec rendu dans le reste du N.T. par terre habitée (Mt 24.14) ; si le verbe traduit précédemment par introduire se réfère à l'intronisation du Christ (après sa mort), il faut ici entendre monde dans un sens analogue à celui qu'il a en 2.5 ( monde à venir ). – Dt 32.43 ; Ps 97.7 . – autres traductions lui rendent hommage, l'adorent (voir ), cf. Mt 2.2.]
Que tous les anges de Dieu se prosternent devant lui !
7Pour les anges, il dit :[#1.7 Ps 104.4 . – ou des vents (même mot en hébreu comme en grec) ; cf. v. 14.]
Il fait de ses anges des esprits,
de ses serviteurs un feu flamboyant .
8Mais pour le Fils :[#1.8 Ps 45.7s . – autre traduction au Fils, même possibilité au v. 13 ; cf. v. 7. – litt. est pour le siècle du siècle, cf. v. 2 ; Ga 1.5. – autres traductions ton royaume, ta royauté (Mt 3.2) ; plusieurs mss portent son règne.]
Ton trône, ô Dieu, est établi pour toujours,
le sceptre de ton règne est un sceptre d'équité .
9Tu as aimé la justice et tu as détesté le mal ;[#1.9 Voir . – litt. la non-loi ; le même terme, au pluriel, est traduit par désordres en 10.17 ; voir Mt 7.23 ; 2Co 6.14 ; 2Th 2.3. – verbe apparenté au nom Christ . – autre traduction plutôt qu'à ; la même préposition est employée dans la comparaison entre le Christ et les anges en 1.4 ; 2.7,9. – 3.1.]
c'est pourquoi, ô Dieu, ton Dieu t'a conféré
une onction d'huile d'allégresse, à toi plus qu'à tes compagnons .
10Et encore :[#1.10 Ps 102.26-28 . – litt. les œuvres ; cf. 2.7 ; 3.9 ; 4.3s,10.]
C'est toi, Seigneur, qui as fondé la terre au commencement,
et les cieux sont l'ouvrage de tes mains ;
11Ils disparaîtront, mais toi, tu demeures ;[#1.11 litt. ils vieilliront ; le même verbe est traduit par rendre ancien en 8.13 ; cf. Lc 12.33. – cf. Es 50.9 ; 51.6 ; plusieurs mss omettent la répétition de l'expression correspondante au v. 12.]
ils s'useront tous comme un vêtement ;
12Tu les rouleras comme un habit,[#1.12 Es 34.4 ; Ap 6.14 ; certains mss portent tu les changeras ; voir aussi Hé 12.26s. – 13.8.]
et ils seront changés comme un vêtement,
mais toi, tu es le même, et tes années ne finiront pas .
13Et pour lequel des anges a-t-il jamais dit :[#1.13 Ps 110.1 . – ou siège . L'épître reprend ici le verbe employé dans la traduction grecque (LXX) du Ps 110 et qui signifie le plus souvent être assis . Partout ailleurs (1.3+) elle emploie un verbe en partie synonyme, qui signifie plutôt s'asseoir ; il pourrait évoquer plus particulièrement l'entrée en fonction d'un roi ou d'un juge (cf. Mt 19.28 ; 20.21ss ; 25.31 ; Ac 23.3 ; 25.6,17 ; 1Co 6.4 ; Ap 3.21). – litt. le marchepied de tes pieds.]
Assieds-toi à ma droite,
jusqu'à ce que je fasse de tes ennemis ton marchepied.
14Ne sont-ils pas tous des esprits serviteurs, envoyés pour exercer leur ministère en faveur de ceux qui vont hériter le salut ?[#1.14 cf. v. 7. – les deux termes grecs ainsi traduits évoquent l'idée de service ; le premier (dérivé du mot traduit par serviteurs au v. 7) s'applique plutôt à un service public, religieux ou profane (voir aussi 8.2,6 ; 9.21 ; 10.11 ; Ac 13.2 ; Rm 13.6), le second à un service personnel ; cf. 6.10 ; Ps 91.11 ; Dn 7.10 ; Mt 4.11 ; 18.10 ; 20.26 ; Ac 6.1 ; 12.11 ; Ap 19.10. – cf. v. 2,4.]