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1Sentence sur Moab.[#15.1 13.1. – le royaume situé sur le plateau fertile, à l'est de la mer Morte. D'après la répartition géographique des villes citées dans ce chapitre qui ont pu être identifiées, ce chant funèbre semble décrire une invasion venue de l'est, qui aurait dispersé la population à la fois vers le nord et vers le sud ; cf. 25.10s ; Nb 21.27-30 ; Jr 48 ; Ez 25.8-11 ; Am 2.1-3 ; So 2.8-11. – (Nb 21.15,28), à environ 15 km au nord-est de la capitale politique (cf. ses autres noms en 16.7,11 ; Jr 48.31), les deux villes principales au sud de l'Arnon. – autres traductions est perdue ; a péri ; cf. 6.5.]
En une nuit elle a été ravagée !
Ar-Moab est réduite au silence.
En une nuit elle a été ravagée !
Qir-Moab est réduite au silence.
2On monte à Bayith et à Dibôn,[#15.2 ou il monte. – c.-à-d. la maison ou le temple (cf. 6.1 ; il s'agit probablement ici du temple de Kemosh, le dieu national). Des versions anciennes ont lu la fille de Dibôn, comme en Jr 48.18, ce qui supposerait une variante d'une lettre dans le texte hébreu. – capitale religieuse, à 5 km au nord de l'Arnon (Nb 21.30). – ou sur les hauteurs 16.12 ; cf. Nb 21.19. – à une trentaine de kilomètres au nord de Dibôn (cf. Nb 32.3,38 ; Dt 34.1 ; Jr 48.1,22 ; 1Ch 5.8). – actuellement Madaba, près du mont Nebo (Nb 21.30 ; Jos 13.9,16ss). – cf. 7.20.]
aux hauts lieux, pour pleurer ;
Moab hurle sur Nebo et sur Medba :
toutes les têtes sont rasées,
toutes les barbes sont coupées.
3Dans ses rues, on a mis un sac pour pagne ;[#15.3 litt. ils ont ceint le sac, geste de tristesse ou de deuil, cf. 3.24 ; voir aussi 22.12 ; Jon 3.6,8. – sous-entendu dans le texte, cf. Dt 22.8. – litt. descend dans les larmes ; cf. Jr 9.17 ; Lm 1.16 ; 3.48.]
sur ses toits en terrasse et sur ses places,
chacun hurle et fond en larmes.
4Heshbôn et Eléalé crient,[#15.4 à 6 km au nord-nord-est de Nebo (Nb 21.25 ; Ct 7.5). – à 3 km au nord-nord-est de (Nb 32.3,37). – bien plus au sud, à 4 km au nord-est de Dibôn, peut-être à la frontière (Nb 21.23). – autre traduction lancent des acclamations (guerrières) ; certains modifient le texte hébreu traditionnel pour lire tremblent. – litt. son âme (cf. Gn 1.20) tremble pour lui ; autre traduction leur âme est sans courage.]
on les entend jusqu'à Yahats ;
c'est pourquoi les hommes armés de Moab poussent des cris,
Moab vacille.
5Mon cœur crie sur Moab :[#15.5 le cœur de Moab. – Gn 13.10 ; 14.2 ; 19.30. – signifie génisse de trois ans ou troisième génisse (cf. Jr 48.34). On peut y voir un simple qualificatif de mais aussi une allusion au culte du veau ou taurillon (cf. 1R 12.28s ; Os 8.6). – cf. Jr 48.5. – et ne sont pas identifiées avec certitude ; elles étaient sans doute situées sur une route de montagne, à une quinzaine de kilomètres au sud-ouest de Qir-Moab. – autre traduction un cri déchirant réveille le chemin de Horonaïm. – ou cris de destruction.]
il y a des fugitifs jusqu'à Tsoar
– Eglath-Shelishiya.
Car ils montent, en pleurant, la montée de Louhith,
sur le chemin de Horonaïm ils font retentir des cris de désastre ;
6car les eaux de Nimrim sont taries,[#15.6 oasis au sud-est de la mer Morte ; cf. Jr 48.34. – cf. 2R 3.25.]
car l'herbe est desséchée,
le gazon est détruit,
la verdure n'est plus.
7C'est pourquoi ils ramassent ce qui leur reste[#15.7 litt. il fait un reste. – traduction incertaine ; autre possibilité : on leur enlève leur garde (c.-à-d. le contrôle du territoire) sur l'oued des Saules (cf. Lv 23.40 ; Jb 40.22). Ce cours d'eau n'est pas identifié avec certitude. Certains pensent à un affluent du Jourdain, tout au nord de Moab, d'autres l'identifient avec le Zéred (cf. Dt 2.13).]
et emportent leurs réserves au-delà de l'oued des Saules.
8Car le territoire de Moab est recouvert de cris ;[#15.8 autre traduction les frontières de Moab sont entourées de cris. – à l'extrémité nord de la mer Morte, selon Ez 47.10. – à la frontière nord-est de Moab (cf. Nb 21.16).]
ses hurlements retentissent jusqu'à Eglaïm,
ses hurlements retentissent jusqu'à Béer-Elim.
9Les eaux de Dimôn sont pleines de sang ;[#15.9 (assonance avec dam, ). Un ms de ainsi que portent Dibôn, comme au v. 2 ; cf. Jr 48.2. – litt. des suppléments. – cf. 2R 17.25 ; Am 1.2 ; 3.8. – litt. le sol ; cf. Gn 2.5.]
j'enverrai sur Dimôn de nouveaux malheurs,
un lion contre les rescapés de Moab,
contre ce qui reste sur la terre.