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1L'être humain, né de la femme ![#14.1 1.21 ; 25.4 ; Ps 51.7. – litt. court de jours ; voir 7.7+.]
Sa vie est courte, il est saturé d'agitation.
2Il a poussé comme une fleur et il est coupé.[#14.2 8.12+. – 8.9+.]
Il fuit comme l'ombre et ne s'arrête pas.
3C'est sur lui que tu as l'œil ouvert ![#14.3 des versions anciennes ont lu tu le ferais entrer ; cf. 9.32.]
Et tu me ferais entrer en jugement avec toi !
4Qui peut faire sortir le pur de l'impur ?[#14.4 Voir 4.17+ ; 15.14 ; 25.4. – Voir]
Personne.
5Si ses jours sont fixés,[#14.5 Cf. 7.7+. a fait du début de ce verset la suite de la phrase précédente : (… personne), même si sa vie sur la terre n'a duré qu'un jour.]
si tu as arrêté le nombre de ses mois,
si tu en as marqué le terme qu'il ne saurait franchir,
6détourne de lui tes regards, et qu'il ait une pause ;[#14.6 7.19+.]
qu'il puisse être, comme un salarié, content de sa journée.
7Pour un arbre, il y a un espoir :[#14.7 19.10 ; 1Ch 29.15.]
si on le coupe, il repousse,
ses rejetons ne manquent pas ;
8si sa racine vieillit dans la terre,[#14.8 Cf. Es 6.13.]
si son tronc meurt dans la poussière,
9il refleurit à l'approche de l'eau,[#14.9 litt. à l'odeur ; cf. Es 11.1.]
il produit des rameaux comme une jeune plante.
10Mais l'homme meurt et il perd sa force ;[#14.10 7.8 ; Ec 3.21.]
l'être humain expire ; où est-il ?
11Les eaux de la mer se retirent,[#14.11 Es 19.5.]
les fleuves tarissent et se dessèchent ;
12ainsi l'homme se couche et il ne se relève pas ;[#14.12 7.9+. – ces deux verbes sont au pluriel en hébreu. – Es 51.6 ; Ps 102.26s.]
tant qu'il y a un ciel il ne se réveillera pas,
il ne sortira pas de son sommeil.
13Ah ! si tu voulais me cacher dans le séjour des morts,[#14.13 cf. Es 2.10 ; 26.20. – Voir – cf. Gn 27.44s ; Es 9.11+.]
m'y tenir au secret jusqu'à ce que ta colère s'en retourne,
me fixer un terme où tu te souviendrais de moi !
14Si l'homme, une fois mort, pouvait revivre,[#14.14 litt. si un homme meurt, (re)vivra-t-il ? – cf. 7.1. – certains traduisent ici par un futur j'attendrai… ; de même au v. 15 tu appelleras… je te répondrai… tu languiras.]
tous les jours de mon service, j'attendrais,
jusqu'à ce que vienne ma relève.
15Tu appellerais alors, et moi, je te répondrais,[#14.15 Cf. 7.21 ; 19.25-27.]
tu languirais après l'œuvre de tes mains.
16Alors que maintenant tu comptes mes pas,[#14.16 10.6 ; 31.4 ; 34.21.]
tu n'observerais plus mon péché.
17Ma transgression serait scellée dans un sac,[#14.17 litt. tu enduirais sur ma faute ; sur le verbe hébreu correspondant, cf. 13.4. Voir aussi 9.30s.]
et tu blanchirais ma faute.
18Mais la montagne tombe et se disloque,[#14.18 le verbe correspondant est traduit par se flétrir en Ez 47.12 ; Ps 1.3 ; 37.2. – litt. avance de son lieu, de même en 18.4 ; cf. 6.12 ; 9.6.]
le rocher se déplace,
19l'eau use les pierres,[#14.19 13.15+.]
la crue emporte la poussière de la terre ;
ainsi tu fais disparaître l'espoir de l'homme.
20Tu es sans cesse à l'assaillir, et il s'en va ;[#14.20 litt. tu changes sa face (allusion à la maladie ?).]
tu le défigures, puis tu le renvoies.
21Ses fils connaissent-ils la gloire ? Il n'en sait rien.[#14.21 21.21 ; cf. 2R 20.19 ; Ec 9.5s.]
Sont-ils dans l'abaissement ? Il ne s'en aperçoit pas.
22C'est pour sa propre chair qu'il souffre,
c'est pour lui-même qu'il est en deuil.