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1Le matin venu, tous les grands prêtres et les anciens du peuple tinrent conseil contre Jésus, pour le faire mettre à mort.[#27.1 21.23+ ; 26.3s,66 ; Lc 22.66. – v. 3 ; 2.4.]
2Après l'avoir lié, ils l'emmenèrent et le livrèrent à Pilate, le gouverneur.[#27.2 Ponce gouvernait alors la Judée pour le compte de Rome, avec le titre de préfet et peut-être celui de procurateur (Lc 3.1). Le sanhédrin (5.22+) ne pouvait peut-être pas faire exécuter une peine capitale sans son autorisation (Jn 18.31). Pilate, qui résidait habituellement à Césarée, se trouvait sans doute à Jérusalem en raison de la fête de la Pâque. Cf. Ac 3.13 ; 13.28.]
3Voyant qu'il avait été condamné, Judas, qui l'avait livré, fut pris de remords et rapporta les trente pièces d'argent aux grands prêtres et aux anciens,[#27.3 21.29. – 26.15 ; cf. Jb 20.20-22. – (2.4) 21.23+.]
4en disant : J'ai péché, en livrant le sang innocent. Ils répondirent : Que nous importe ? C'est ton affaire.[#27.4 V. 24 ; 23.35 ; Dt 27.25 ; voir aussi . – c.-à-d. en livrant un innocent à la mort . – litt. c'est toi qui verras.]
5Judas jeta les pièces d'argent dans le sanctuaire et s'éloigna pour aller se pendre.[#27.5 Ac 1.18 ; cf. 2S 17.23.]
6Les grands prêtres ramassèrent les pièces et dirent : Il n'est pas permis de les remettre dans le korbanas, puisque c'est le prix du sang.[#27.6 Mt transcrit un terme technique araméen (cf. Mc 7.11). Celui-ci désigne le trésor sacré qui renfermait les dons et contributions destinés à l'entretien du culte ; cf. Dt 23.19 ; Za 11.13. – le même mot grec est traduit par valeur au v. 9.]
7Après avoir tenu conseil, ils achetèrent avec cet argent le champ du potier, pour y ensevelir les étrangers.
8C'est pourquoi ce champ a été appelé champ du sang, jusqu'à ce jour.[#27.8 Cf. Ac 1.19.]
9Alors s'accomplit ce qui avait été dit par l'entremise du prophète Jérémie : Ils ont pris les trente pièces d'argent, le prix attribué par les Israélites à celui qu'ils ont apprécié,[#27.9 Za 11.12-13 ; cf. Jr 18.2s ; 19.1s ; 32.7-9. – certains mss portent j'ai pris ; de même au v. 10 je les ai données . – litt. le prix de celui qui a été apprécié, qu'on a apprécié de la part des fils d'Israël.]
10et ils les ont données pour le champ du potier, comme le Seigneur me l'avait ordonné .
11Jésus comparut devant le gouverneur. Le gouverneur lui demanda : Es-tu le roi des Juifs, toi ? Jésus lui répondit : C'est toi qui le dis.[#27.11 V. 37 ; 2.2 ; 1Tm 6.13 ; voir aussi . – cf. 26.25,64.]
12Mais il ne répondit rien aux accusations des grands prêtres et des anciens.[#27.12 26.63+ ; cf. Lc 23.9s ; Ac 24.1s ; voir aussi]
13Alors Pilate lui dit : Tu n'entends pas tout ce dont ils t'accusent ?[#27.13 Cf. Jn 19.9s.]
14Mais il ne lui répondit sur aucun point, ce qui étonna beaucoup le gouverneur.
15A chaque fête, le gouverneur avait coutume de relâcher un prisonnier pour la foule, celui qu'elle voulait.[#27.15 voir . – litt. qu'ils voulaient.]
16Ils avaient alors un prisonnier fameux, appelé Jésus Barabbas.[#27.16 la plupart des mss omettent le nom (de même v. 17). (1.21) était un nom très répandu parmi les Juifs au I s. signifie en araméen fils du père ; c'était, semble-t-il, un nom parfois donné aux enfants de père inconnu ; mais on peut aussi l'interpréter comme signifiant simplement fils d'Abba, Abba étant également attesté comme nom propre. D'après Jérôme (voir ), un évangile « selon les hébreux » ( Evangile des ?) aurait interprété le nom de Barabbas au sens de « fils de leur maître ».]
17Comme ils étaient rassemblés, Pilate leur dit : Lequel voulez-vous que je vous relâche, Jésus Barabbas, ou Jésus qu'on appelle le Christ ?[#27.17 V. 22 ; 1.16.]
18Car il savait que c'était par envie qu'ils l'avaient livré.[#27.18 ou par jalousie ; cf. Jn 11.47s ; 1Jn 3.12.]
19Pendant qu'il était assis au tribunal, sa femme lui fit dire : Ne te mêle pas de l'affaire de ce juste, car aujourd'hui j'ai beaucoup souffert en rêve à cause de lui.[#27.19 cf. Jn 19.13 ; Ac 25.6,17. – Lc 23.47 ; Ac 3.14+ ; Jc 5.6. – 1.20+.]
20Les grands prêtres et les anciens persuadèrent les foules de demander Barabbas et de faire disparaître Jésus.[#27.20 (2.4) 21.23+.]
21Le gouverneur leur demanda : Lequel des deux voulez-vous que je vous relâche ? Ils répondirent : Barabbas ![#27.21 Ac 3.13s.]
22Pilate leur dit : Que ferai-je donc de Jésus, celui qu'on appelle le Christ ? Tous répondirent : Qu'il soit crucifié ![#27.22 V. 17+ ; Ac 13.27s.]
23Il reprit : Quel mal a-t-il donc fait ? Mais ils crièrent de plus belle : Qu'il soit crucifié ![#27.23 Lc 23.41 ; Jn 8.46 ; 14.30.]
Mc 15.15 ; Lc 23.24-25 ; Jn 19.1624Pilate, voyant que cela ne servait à rien, mais que l'agitation augmentait, prit de l'eau, se lava les mains devant la foule et dit : Je suis innocent du sang de cet homme. C'est votre affaire.[#27.24 autre traduction de ce sang ; certains mss portent du sang de ce juste ; cf. v. 4,19 ; cf. Dt 21.6-8 ; 2S 3.28 ; Ps 26.6 ; 73.13 ; Ac 20.26.]
25Tout le peuple répondit : Que son sang soit sur nous et sur nos enfants ![#27.25 (c.-à-d. les conséquences de sa mort ) (ou retombe, le verbe est sous-entendu dans le texte) 23.35s ; cf. 2S 1.16 ; 14.9 ; Jr 51.35 ; Ac 5.28 ; 18.6. – Ex 20.5 ; Lm 5.7. – Cf. de Lévi 16.3s (allusion au Maître de justice de , ou ajout chrétien dans un texte juif ?) : « L'homme qui aura renouvelé la Loi par la puissance du Très-Haut, vous le saluerez du titre d'imposteur et, finalement, vous vous jetterez sur lui pour le tuer, ne sachant pas qu'il se relèvera et faisant retomber dans votre malice le sang innocent sur votre tête. Mais, je vous le dis, à cause de lui votre sanctuaire sera souillé jusqu'aux fondements. »]
26Alors Pilate leur relâcha Barabbas ; et après avoir fait flageller Jésus, il le livra pour qu'il soit crucifié.[#27.26 20.19 ; Es 50.6.]
27Les soldats du gouverneur conduisirent Jésus dans le prétoire, et ils rassemblèrent autour de lui toute la cohorte.
28Ils lui ôtèrent ses vêtements et le couvrirent d'un manteau écarlate.[#27.28 symbole de royauté dont les soldats affublent Jésus par dérision. De même la parodie de la couronne et du sceptre au v. 29.]
29Ils tressèrent une couronne d'épines qu'ils lui posèrent sur la tête, et ils lui mirent un roseau dans la main droite ; puis ils se mirent à genoux devant lui pour se moquer de lui, en disant : Bonjour, roi des Juifs ![#27.29 V. 11 ; cf. Ps 22.8 ; 69.21. – 26.49. – v. 11,37 ; 2.2.]
30Et ils lui crachaient dessus, prenaient le roseau et le frappaient sur la tête.[#27.30 26.67+.]
31Après s'être ainsi moqués de lui, ils lui ôtèrent le manteau, lui remirent ses vêtements et l'emmenèrent pour le crucifier.
32En sortant, ils trouvèrent un homme de Cyrène nommé Simon, et ils le réquisitionnèrent pour porter sa croix.[#27.32 capitale de la Libye supérieure, sur la côte africaine. Comme dans de nombreuses autres contrées, il s'y trouvait une colonie juive dont avait dû faire partie (cf. Ac 2.10 ; 6.9 ; 11.20). – 5.41 ; cf. Lv 16.21. – (celle de Jésus) : il s'agit sans doute seulement de la poutre transversale où l'on fixait les bras du crucifié, le poteau vertical restant habituellement sur les lieux mêmes de l'exécution.]
33Arrivés au lieu qu'on appelle Golgotha, ce qui signifie « Lieu du Crâne »,[#27.33 Mc 15.22.]
34ils lui donnèrent à boire du vin mêlé de fiel, mais, quand il l'eut goûté, il ne voulut pas boire.[#27.34 Le était de toute évidence destiné à faire perdre connaissance au condamné ; cf. Pr 31.6s ; Mc 15.23. Le par son amertume, rendrait la boisson imbuvable ; on pourrait aussi comprendre du vin empoisonné, cf. Dt 29.17 ; voir Ps 69.22. – Epître de 7.3 : « Mais, de plus, sur la croix on lui donna à boire du vinaigre et du fiel » (l'auteur interprète ce détail à la lumière d'une tradition non biblique sur le jour de , selon laquelle les prêtres auraient mangé avec du vinaigre, pendant le jeûne, les entrailles du bouc offert pour le péché ; cf. les herbes amères accompagnant la Pâque selon Ex 12.8s).]
35Après l'avoir crucifié, ils se partagèrent ses vêtements, en tirant au sort .[#27.35 Jn 3.14 ; Ga 3.13 ; Ph 2.8. – Ps 22.19 . Certains mss ajoutent à la fin du v. : afin que s'accomplisse ce qui avait été dit par l'entremise du prophète : Ils se sont partagé mes vêtements, et ils ont tiré au sort ma robe ; cf. Jn 19.24.]
36Puis ils s'assirent pour monter la garde devant lui.
37On plaça au-dessus de sa tête une inscription indiquant le motif de sa condamnation :[#27.37 le terme grec correspondant a été traduit par motif en 19.3 et par condition en 19.7. – litt. celui-ci . – v. 11,29 ; 2.2.]
« Cet homme est Jésus, le roi des Juifs. »
38Alors deux bandits sont crucifiés avec lui, l'un à droite, l'autre à gauche.[#27.38 26.55 ; Es 53.12. Cf. Mt 20.23.]
39Les passants l'injuriaient en hochant la tête.[#27.39 ou le calomniaient ; le même verbe est traduit par blasphémer en 9.3 ; 26.65 ; le substantif correspondant peut signifier blasphème (12.31) ou calomnie (15.19). – geste de dégoût ou de moquerie (v. 40s) ; cf. Jr 18.16 ; Ps 22.8 ; 109.25 ; Lm 2.15.]
40Ils disaient : Toi qui détruis le sanctuaire et qui le reconstruis en trois jours, sauve-toi toi-même ! Si tu es Fils de Dieu, descends de la croix ![#27.40 4.3 ; 26.61.]
41Les grands prêtres, avec les scribes et les anciens, se moquaient aussi de lui et disaient :[#27.41 2.4 ; 16.21 ; 21.15,23+ ; 26.57 ; Mc 11.27.]
42Il en a sauvé d'autres, et il ne peut pas se sauver lui-même ! Il est roi d'Israël : qu'il descende de la croix, et nous croirons en lui ![#27.42 Lc 4.23 ; 1Co 1.18. – So 3.15.]
43Il s'est confié en Dieu ; que Dieu le délivre maintenant, s'il l'aime . Car il a dit : « Je suis Fils de Dieu ! »[#27.43 litt. s'il le veut, c.-à-d. si Dieu veut Jésus ; cf. Es 36.7,20 ; Ps 22.9 ; 42.11. – 16.16+ ; 26.63 ; Jn 5.17s ; 10.30-36. Cf. 2.13,18-20 : « Il déclare posséder la connaissance de Dieu et il se nomme enfant du Seigneur. (…) Voyons si ses paroles sont vraies et vérifions comment il finira. Si le juste est fils de Dieu, alors celui-ci viendra à son secours et l'arrachera aux mains de ses adversaires. Mettons-le à l'épreuve par l'outrage et la torture pour juger de sa sérénité et apprécier son endurance. Condamnons-le à une mort honteuse, puisque, selon ses dires, une intervention divine aura lieu en sa faveur. »]
44Les bandits crucifiés avec lui l'insultaient de la même manière.[#27.44 Cf. Lc 23.39-43.]
45Depuis la sixième heure jusqu'à la neuvième heure il y eut des ténèbres sur toute la terre.[#27.45 c.-à-d. de midi à 15 h environ ; cf. Am 8.9 ; voir aussi Jr 15.9.]
46Et vers la neuvième heure, Jésus cria :[#27.46 litt. cria d'une grande voix ; cf. v. 50. – Ps 22.2.]
Eli, Eli, lema sabachthani ?
c'est-à-dire : Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ?
47Quelques-uns de ceux qui étaient là l'entendirent ; ils disaient : En voilà un qui appelle Elie.[#27.47 litt. celui-ci appelle Elie.]
48Aussitôt l'un d'eux courut prendre une éponge, qu'il remplit de vin aigre ; il la fixa à un roseau pour lui donner à boire.[#27.48 il s'agit d'une boisson populaire à l'époque, notamment chez les soldats romains ; le mot signifie aussi vinaigre ; cf. Ps 69.22 ; Lc 23.36 ; Jn 19.29s ; voir aussi Rt 2.14.]
49Mais les autres dirent : Laisse, voyons si Elie va venir le sauver.
50Jésus poussa encore un grand cri et rendit l'esprit.[#27.50 litt. ayant de nouveau crié d'une grande voix . – le même verbe est traduit par laisser échapper en Mc 15.37. – ou le souffle.]
51Alors le voile du sanctuaire se déchira en deux, d'en haut jusqu'en bas, la terre trembla, les rochers se fendirent,[#27.51 Ex 26.31-33 ; Hé 6.19. – 21.10 ; 24.7 ; 28.2 ; Hé 12.26. – litt. se déchirèrent, comme pour le voile du sanctuaire ; cf. Es 63.19 ; Lc 19.40.]
52les tombeaux s'ouvrirent et les corps de beaucoup de saints endormis se réveillèrent.[#27.52 c.-à-d. morts . Es 26.19 ; Ez 37.12s ; Dn 12.2. – ou furent éveillés, ou encore se relevèrent (2.13). Cf. Epître d'Antioche aux Magnésiens 9.2 : « Comment pourrions-nous vivre sans lui (Jésus-Christ), puisque les prophètes aussi, étant ses disciples par l'Esprit, l'attendaient comme leur maître ? Et c'est pourquoi celui qu'ils attendaient dans la justice les a par sa présence ressuscités des morts. »]
53Sortis des tombeaux après son réveil, ils entrèrent dans la ville sainte et se manifestèrent à beaucoup de gens.[#27.53 1Co 15.20. – ou sa résurrection ; le substantif correspondant n'apparaît qu'ici dans le N.T. (verbe apparenté au v. 52). – 4.5+.]
54Voyant le tremblement de terre et ce qui venait d'arriver, le centurion et ceux qui étaient avec lui pour garder Jésus furent saisis d'une grande crainte et dirent : Celui-ci était vraiment Fils de Dieu.[#27.54 V. 43 ; 14.33 ; 16.16+ ; cf. 17.6. – 9.8+. – 16.16+.]
55Il y avait là beaucoup de femmes qui regardaient de loin, celles-là même qui avaient accompagné Jésus depuis la Galilée, pour le servir.[#27.55 autre traduction plusieurs femmes ; v. 61 ; 28.1/ /. – cf. Ps 38.12. – 4.11 ; Lc 8.3.]
56Parmi elles, il y avait Marie-Madeleine, Marie, mère de Jacques et de Joseph, et la mère des fils de Zébédée.[#27.56 ce nom signifie sans doute qu'elle était originaire de Magdala, bourg proche du lac de Galilée (cf. Lc 8.2 ; Jn 20.1). – cf. Mc 15.40. – 4.21 ; 20.20 ; c'est peut-être la Salomé de Mc 15.40.]
57Le soir venu, un homme riche d'Arimathée nommé Joseph, qui était lui aussi disciple de Jésus, arriva.[#27.57 on identifie généralement cette ville à Rama (ou Ramataïm), dans la région montagneuse d'Ephraïm (cf. 1S 1.1), à environ 35 km au nord-ouest de Jérusalem.]
58Il se rendit chez Pilate et demanda le corps de Jésus. Alors Pilate ordonna qu'on le lui remette.[#27.58 Dt 21.22s.]
59Joseph prit le corps, l'enveloppa d'un drap pur[#27.59 1R 13.29-31. – autre traduction propre.]
60et le mit dans un tombeau neuf, qu'il s'était fait tailler dans le roc. Puis il roula une grande pierre à l'entrée du tombeau et s'en alla.[#27.60 Es 53.9 ; cf. Mc 16.4 ; Jn 11.38.]
61Marie-Madeleine et l'autre Marie étaient là, assises en face du sépulcre.[#27.61 V. 56.]
62Le lendemain, c'est-à-dire le jour après la Préparation, les grands prêtres et les pharisiens allèrent ensemble trouver Pilate[#27.62 le vendredi, jour où l'on prépare le (Mc 15.42) ; le est donc le sabbat ; cf. Jn 19.14. – 21.45.]
63et dirent : Seigneur, nous nous souvenons que cet imposteur a dit, quand il vivait encore : « Après trois jours je me réveillerai. »[#27.63 ou trompeur : le terme grec est dérivé du verbe habituellement traduit par égarer 24.4+ ; cf. Jn 7.12,47 ; voir aussi 2Co 6.8 ; 1Tm 4.1 ; 2Jn 7. – 16.21+ ; cf. Jn 2.19ss. – ou relèverai, 2.13 (de même dans la suite) ; voir .]
64Ordonne donc qu'on mette le sépulcre sous surveillance jusqu'au troisième jour, afin que ses disciples ne viennent pas dérober le corps et dire au peuple : « Il s'est réveillé d'entre les morts. » Cette dernière imposture serait encore pire que la première.[#27.64 litt. le dérober 28.13,15. – le mot correspondant est traduit ailleurs par égarement ou erreur, cf. Rm 1.27 ; Ep 4.14 ; 1Th 2.3 ; 2Th 2.11 ; Jc 5.20 ; 2P 2.18 ; 3.17 ; 1Jn 4.6 ; Jd 11.]
65Pilate leur dit : Vous avez une garde ; eh bien, mettez-le sous surveillance comme vous l'entendez.[#27.65 on pourrait aussi traduire : tenez, voici (une garde) (cf. 28.14). – litt. allez.]
66Ils s'en allèrent donc et mirent le sépulcre sous surveillance, en scellant la pierre et en postant la garde.[#27.66 Dn 6.17s.]