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Au sein d'une assemblée liturgique (v. 2, 10), un porte-parole officiel interpelle le peuple (v. 5-9). Au moyen de cette bouche humaine, Dieu lui-même annonce son jugement (v. 3-4, 11).
Le poème distingue deux sentiments : orgueil et fierté. L'un est cause, point de départ ; l'autre conséquence, point d'arrivée. L'orgueil, caractéristique des méchants, finit par provoquer leur ruine. Mais à la vue du juste jugement de Dieu, les humbles éprouvent de la fierté.
Communément dans la Bible, la coupe symbolise le destin. Ici, c'est un destin funeste, évoqué par les épices qui brûlent la gorge. A l'inverse, le juste a pour héritage une coupe beaucoup plus douce : le Seigneur lui-même (Ps 23.5). A chacun de choisir la bonne coupe ! Selon son contenu…
2Nous te louons, ô Dieu, nous te louons,
nous proclamons qui tu es,
nous racontons tes merveilles.
3« Au moment que j'aurai fixé, dit Dieu,
moi, je rendrai une vraie justice.
4La terre peut trembler, avec tous ses habitants,
mais c'est moi qui la maintiens sur ses bases. » Pause
5Je déclare donc aux insolents : « Trêve d'insolence ! »
et aux gens sans foi ni loi : « Vos airs supérieurs, ça suffit !
6Oui, ça suffit, vos airs supérieurs ;
cessez vos discours effrontés !
7Sachez que la grandeur
ne vient ni d'Orient ni d'Occident,
ni encore du désert,
8car celui qui juge, c'est Dieu,
abaissant l'un, élevant l'autre. »
9Le Seigneur tient en main une coupe
où pétille un vin épicé, le vin de sa colère.
Il en verse aux méchants de la terre. Ils devront tous en boire,
et vider la coupe jusqu'à la dernière goutte.
10Et moi je ne cesserai pas
de célébrer par mes chants le Dieu de Jacob
et d'annoncer ce qu'il a dit :
11« Je casserai l'orgueil de tous les méchants,
tandis que grandira la fierté des fidèles. »